POINT DE VUE DE LEVAN VALENTIN.

 

« Moi je pense il ne faudrait pas que nous puissions venir ici jouer au sentimentalisme politique ; parce que MOBUTU disait que la politique est un monde flou. Et les Français disent que là où il y a le flou, c’est qu’il y a un loup.

Donc vous ne pouvez pas aujourd’hui, croire parce que le Général Mokoko est en difficulté de santé où il est aujourd’hui emprisonné, que celui qui n’a pas eu pitié de lui écarter politiquement, doit sans doute se soumettre à vos revendications.

Nombreux aujourd’hui, même de ceux qui se réclamaient être des gens qui soutiennent le Général Mokoko, parce qu’ils étaient déjà en train de rêvasser être des éventuels ministres du Général Mokoko, si une fois il devenait Président de la République.

Mais ce sont ces mêmes gens aujourd’hui qui soutiennent encore Andréa Ngombet. Donc même, eux-mêmes dans leur démarche politique, ils ne sont pas clairs. Parce que vous ne pouvez pas hier crier à tue-tête que vous êtes pour le Général Mokoko, et subitement à quelques mois des élections présidentielles, vous avez déjà votre candidat à vous, que vous ressortez comme étant le carton possible en cas de. Non.

Moi, je crois que le cas Mokoko doit pousser beaucoup des Congolais à la réflexion. De comprendre que la politique n’est pas un monde de l’agitation. On ne vient pas en politique pour sa plaisance.

Le Général MOKOKO lorsqu’il arrive à Brazzaville, quand il y a eu des gens qui ont caillassé sa voiture. Il a dit quoi aux journalistes qui lui ont posé la question, mais vous ne vous inquiétez pas en mettant vos pieds dans cette marche présidentielle ?

Il a dit qu’ils ne font pas peur, j’irai jusqu’au bout, s’il faut que je puisse être emprisonné ou tué, j’accepte cette sentence.

Donc ne venez pas ici jouer là à une évangélisation politicienne; que non, la France va intervenir. Monsieur François Hollande avait dit devant les médias quand Monsieur Alain Mabanckou était allé le voir concernant la même situation des prisonniers politiques au Congo ; que le Congo est un pays souverain, la France ne peut pas intervenir en ce qui consiste les affaires internes. Donc ne rêvons pas. Ne rêvons pas.

Et moi depuis que je suis Congolais jusqu’aujourd’hui, je n’ai jamais vu un prisonnier au Congo, qu’on a fait sortir, qu’on a affrété un avion et qui est parti se soigner ailleurs. Donc ne rêvons pas. Prions peut-être.

Boukadia ce n’est pas la même chose. Ce n’est pas le gouvernement Congolais qui avait évacué Boukadia. Boukadia même, c’est un agitateur. Quelqu’un qui vient en politique dire que le Président SASSOU lui doit un coq. Et nous qu’est-ce qu’on a avoir avec sa dette de coq ?

Les Boukadia n’ont pas la même grandeur que le Général Mokoko.

Le Général Mokoko là où il est, il sait lui-même, que il est rentré dans un monde où pour s’en sortir ça ne sera pas facile.

En politique, comme disait toujours un Président Africain, notamment Laurent Gbagbo, que si tu loupes ton adversaire, ton adversaire ne va pas te louper. Et lui le Général Mokoko, son adversaire ne l’a pas loupé.

Faisons des prières. Espérant que Dieu va toucher peut-être le cœur du Chef de l’État Congolais qu’on puisse le faire sortir, qu’il puisse être mieux soigné ; mais ne rêvons pas; parce que le Président SASSOU lui-même il a dit sur les ondes de RFI que ça ne dépend pas de lui, et que le Général Mokoko c’est un condamné de la justice Congolaise. Donc ne rêvons pas. Ne rêvons pas ! »

Valentin Prince LEVANN

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