LA Libération de Mokoko et la guerre du Pool : « deux poids, deux mesures » ?

L’utilisation d’une balance  nécessite en général de connaître le poids exact du peson.

Or, juger deux choses analogues avec partialité, selon les règles et une implication différente, c’est appliquer la règle du « deux poids, deux mesures ».

Ce principe implique en effet un sens de la justice à géométrie variable, qui conduit à une inégalité de traitement.

Il est certes  légitime que toutes  filles  et tous les fils du nord au sud du Congo  puissent s’insurger contre le traitement infligé à Jean-Marie Michel Mokoko, par le régime sanguinaire de Brazzaville.

Ce sentiment d’injustice à l’égard de l’ancien chef d’état-major s’est traduit par des manifestations de tous bords, intimant l’ordre de libérer à juste titre le candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2016.

Cependant, une telle mobilisation  ne devait pas  être les seules préoccupations   des associations et ONG  militant pour la libération du détenu politique de  l’homme du 5 février 1979, au regard de la crise du Pool, et de ses conséquences dévastatrices sur ces paisibles, innocentes et inoffensives populations , détruisant du coup l’âme du Congo

Non sans vouloir créer une compétition victimaire, étant donné que la douleur n’a aucune vertus  morale, mais il y a fort à parier que l’inégalité de traitement de la part de la société civile congolaise et de sa diaspora, dans la gestion de ces deux cas, n’aura échappé à personne.

Il est à relever que , les populations du Pool souffrent le martyr depuis 1998, devant l’indifférence totale de la majorité des congolais,  sans que ces associations et ONG ne s’en émeuvent au même titre.

Le véritable vivre-ensemble revendique le principe de l’impartialité qui revient à refuser l’arbitraire.

Oui pour la libération de Jean-Marie Michel Mokoko, et stop aux massacres du Pool.

Notre Congo est profondément à repenser.

YA LUBU LUBU NWETA NWETA ,LE NZOÏSTE INQUIET.

Partager :