QUI L’AURAIT CRU ? 

Les murs de l’Archidiocèse de Brazzaville ont tremblé! Il y a quelques jours Monseigneur Anatole Milandou et son  coadjuteur, Monseigneur Bienvenu Manamika ont donné un coup de massue sur les gigantesques murs de l’Archidiocèse, bâtis il y a quelques années par son ancien vicaire judiciaire pour se barricader comme un grand souverain, le sulfureux abbé Mesmin Massengo et son complice d’économe, abbé Yvon Mabandza.
Le  premier est tombé du  haut de son clocher, lui qui pensait s’y accrocher éternellement, emportant avec lui le second dans une chute vertigineuse. Mais fort est de constater que ces deux fruits étaient devenus trop mûrs  pour qu’ils tombent par eux mêmes. Enfin! l’ archevêque bis, Mesmin Massengo est  tombé avec son complice Yvon Mabandza.
Que s’est il passé?
Depuis le 19 juillet dernier, l’archevêque et son coadjuteur ont procédé aux nouvelles affectations des ouvriers apostoliques pour l’année pastorale 2020-2021, et cela a été fatale  pour ces deux archiprêtres. Observez avec  moi,  ils ne sont plus membres du conseil presybiteral et devront vivre à leur tour les angoisses et les souffrances  qu’ils ont fait subir aux autres Prêtres pendant leur règne hivernal .
En effet, depuis plus d’une décennie, l’archidiocèse de Brazzaville a été  sous tension, devenu une grande prison aux portes en fer,  protégé  par un Cherif ecclésiastique et son régiment, armés  jusqu’aux dents. Tout  prêtre devait être au pas et rester coit .
On se croirait encore à l’époque médiévale où  la pensée unique écrasait tout et la terreur  était  Le mot maître   sa pastorale.  Ce vicaire judiciaire et son super économe ont pris l’archidiocèse en otage, piétinant toutes les règles de base de l’Église.
    À leurs actifs  : 
– Bradage des biens immobiliers de l’archidiocèse.
– La mauvaise gestion financière qui a mis le diocèse en faillite.
– La disparition des cotisations des Prêtres en vu de construire la maison de retraite des prêtres âgés.
– La mauvaise gestion humaine des ouvriers apostoliques; les  affections ont donné lieu aux règlements de comptes et une forme de corruption s’est installée progressivement dans l’archidiocèse.
Tout ceci est passé inaperçu aux yeux de la hiérarchie. Cependant, heureusement, aujourd’hui, l’éclair vient du ciel et les ténèbres se dissipent. Le mérite de tout ce travail revient à l’archevêque et à son Coadjuteur. Il a fallu la fusion des deux pour que la révolution prenne corps… Cette Perestroika à la manière de l’Église locale doit  permettre de rebâtir les  valeurs de cette Église et aussi, donner l’occasion aux prêtres de la diaspora de faire leur com back dans leur Archidiocèse, car nombreux d’entre eux sont déjà incardinés  dans les  diocèses européens  et ont juré de ne plus repartir au bercail.
Enfin,  du côté des  laïcs , leurs  regards  se tournent  du côté des évêques . Ils réclament l’audit financier de l’Archidiocèse .  Qu’à cela ne tienne, le clergé doit savoir que  l’Église, c’est d’abord les laïcs,  même le Prêtre l’est avant son ordination.
Ceci étant, sans les laïcs l’Église n’existe pas.
Yves Le Pape NKOUNKOU. 
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