A leur époque ,l’Abbé Fulbert YOULOU et Jacques OPANGO , avaient posé les jalons d’un Congo Uni dans un contexte de multiples soubresauts politiques de post-colonie.
Mais qu’avons-nous fait de ce bel héritage 60 ans après ? dans un pays de plus de 50 ethnies ou trois ont réussi à imposer leur leadership (Lari ,M’bochis, M’bembé) en usant des rhétoriques politiques rétrogrades (nibolek, théck, Norvegien…) , en inadéquation avec la réalité psycho -sociologique, phénomène que l’on qualifierait de monstrueux et d’antropophormisme.
Comment expliquer qu’un peuple sous le sceau d’ un drapeau, trois couleurs : Vert couleur de l’espérance, porteur de chance, il invite au calme et au repos , il est symbole de croissance et de santé , de fraicheur, symbolise aussi la verdure du pays, représente la stabilité et l’équilibre .
Jaune pour la joie , l’amitié , fraternité une couleur qui témoigne du besoin de contact avec les autres humain représente également le savoir la connaissance et la science . enfin le Rouge symbolisant la chaleur ,l’ énergie, la passion et l’amour.
Après 60 ans d’indépendances ne pas être capable à rentrer dans l’histoire, cela prouve que nous ne sommes que des paysans endimanchés , dire le contraire ne serait que pire mensonge , au regard de la survivance de notre satanisme , n’est pas là un dangereux comportement sociétal , en faisant fi du contexte de l’ époque de post colonie.
Notre déficit d’analyses objectives sur fond de repli identitaire , nous condamnes à rester à l’état primitif en plein 21ème siècles , il n’ya qu’a jeter un regard aux paysans endimanchés de la diaspora, dont l’ état d’esprit ne renforce que l’idée , qu’il existe des races inférieures et supérieures tel que Voltaire l’a formulé en remettant en cause le récit biblique de la création, nos discours dans les réseaux sociaux fortifient cet argumentaire.
Que dire des assertions suivantes ;
Le terme humanitaire tel qu’il est compris par Jules Ferry et bien d’autres intellectuels de l’époque se base sur une argumentation allant de Voltaire à l’Anglais Kipling (l’auteur du Livre de la Jungle) en passant par le déifié Victor Hugo.
Il y a d’abord l’idée qu’il existe des races inférieures et supérieures, formulée d’abord par Voltaire en remettant en cause le récit biblique de la Création et en constatant les inégalités de développement à travers le monde.
Ainsi :
«Messieurs, il faut parler plus haut et plus vrai! Il faut dire ouvertement qu’en effet les races supérieures ont un droit vis à vis des races inférieures parce qu’il y a un devoir pour elles. Elles ont un devoir de civiliser les races inférieures.» (J.F. 28/7/1885)
Du même : «Si nous avons le droit d’aller chez ces barbares, c’est parce que nous avons le devoir de les civiliser » (à la Chambre des Députés du 27 mars 1884) et en 1891 : « La race supérieure ne conquiert pas pour le plaisir, dans le dessein d’exploiter le faible, mais bien de le civiliser et de l’élever jusqu’à elle ».
Victor Hugo allait dans le même sens le 18 Mai 1879, à l’occasion d’un banquet commémoratif de l’abolition de l’esclavage : «Allez, Peuples ! Emparez-vous de cette terre. Prenez là. A qui ? à personne. Prenez cette terre à Dieu. Dieu donne la terre aux hommes, Dieu offre l’Afrique à l’Europe. Prenez-la. Où les rois apporteraient la guerre, apportez la concorde. Prenez-la, non pour le canon, mais pour la charrue; non pour le sabre, mais pour le commerce ; non pour la bataille, mais pour l’industrie; non pour la conquête, mais pour la fraternité. (Applaudissements prolongés)»
Au delà de ces figures et de nos frontières nationales, ce discours a perduré dans le temps (Albert Bayet, radical et membre de la Ligue des Droits de l’Homme, en 1931, tenait un discours semblable) et a même été plus européen que Français (Kipling titrera son poème Le fardeau de l’Homme Blanc vantant les mérites du colonialisme).
.YA LUBU NWETA-NWETA , LE NZOÏSTE PANTOIS .