On dit souvent que les faits sont têtus, l’histoire ne serait – elle pas prête de se répéter pour les congolais ?
En 2021 , LE PEUPLE CONGOLAIS FERA –T-IL DE MATHIAS DZON LE 2EME MOKOKO DE LA REPUBLIQUE ?
En annonçant sa candidature samedi 21 novembre, le premier candidat à se présenter officiellement à l’élection présidentielle au Congo-Brazzaville , prévue en Mars 2021 devant la presse nationale , le Président Mathias DZON n’a –t- il pas commis le crime de lèse-majesté , qui risquerait de lui être fatal comme ses autres prédécesseurs , qui n’ont pas voulu obtempérer au monarque congolais en rompant le pacte du nord .
II est clairement établi que l’homme de Mpila , déguisé en démocrate n’hésitera pas en cas de ballotage défavorable d’éconduire son challenger tout droit dans l’enfer carcéral (Maison d’Arrêt) , sous le regard médusé du souverain premier toujours en attente d’un messie , comme l’ illustre la fameuse maxime Kongo « Quand un deuil se prolonge d’ autres viennent s’y ajouter ».
Ce pendant en se référant au dire du vieux sage Korobo MATSOUANISTE, face au fameux slogan « tous pourris , ni l’un ni l’autre, c’est le tabac de la même pipe » , à l’attitude indicible de la communauté internationale , au martyr des peuples d’ Afrique Noire, et au regard des précédents déjà connus dans certains pays francophone comme la Côte d’Ivoire, la Guinée Conakry à l’ exception du Mali , l’on peut affirmer sans se tromper que la réélection de Denis SASSOU –NGUESSO, l’homme des coups K. O. n’est pas un secret de polichinelle , surtout que le peuple se trouve entre le marteau et l’enclume pour le choix d’un candidat , qui n’a aucun cadavre dans son tiroir à ses yeux , et qui a des qualités thérapeutiques à l’instar de l’hysope face à l’éternel échoué .
L’annonce de la candidature du Président de l’ARD à la magistrature suprême , sort la diaspora qui à toujours refuser de réfléchir devant la réalpolitik , de sa longue période d’ hibernation , pour cracher son venin et son ingratitude viscérale sur celui qui , bien que ayant contribué au retour de Denis Sassou –Nguesso, au pouvoir et en le servant loyalement 5 années durant, mais ayant le mérite de devenir son premier opposant frontal , en organisant la visibilité de la diaspora congolaise notamment à Paris , malgré que celle-ci passe son temps à tirer à boulet rouge sur tout ce qui bouge .
Même –ci la candidature de ce dernier n’est pas idéal , il en demeure pas moins que ce monsieur a le courage de ses ambitions .
Mathias DZON peut- il réellement incarner le candidat de la rupture ?
Bien que la réponse à cette question soit délicate , il ne serait pas moins irréaliste de se pencher sur l’opportunité de s’approprier cette alternative en travaillant, dans le sens de l’adoption d’une charte pour une gouvernance novatrice qui marquerait la fin de l’hégémonie de la bêtise.
En politique la règle est claire, tout candidat doit faire son offre au peuple , qui à son tour doit en évaluer la pertinence .
Tout idée préconçue au niveau ou se trouve le Congo, et au vu du personnel politique , qui en a été généré il serait maladroit et illusoire d’imaginer l’avènement des extra-terrestres pour prétendre conduire les affaires publiques.
Tout congolais doit assumer sa part de responsabilité dans la situation actuelle d’autant plus que nous avons fait preuve dans nos rapport aux institutions et à autrui d’un manque notoire d’honnêteté , d’impartialité, de civisme , de rigueur…, qui aujourd’hui se retourne contre nous comme un boomerang .
Chers compatriotes , il est temps d’intérioriser un Congo futur où l’on ferait des choix organiques sans tenir compte des rapports affectifs.
Le bal est ouvert, chacun doit se déterminer dés maintenant !
YA LUBU NINI NWETA NWETA LE PATRIOTE AVISE.