Au regard de multiples scrutins corrompus au Congo , il est temps que s’impose une joute oratoire d’entre les deux tours de l’élection du président de la république.
Ce propos consiste d’analyser cet exercice du point de vue du jeu de réplique , qui engendre un certain type de rapport de forces, car dans un tel débat au dispositif visuel minimal, seul comptent les paroles et les expressions des visages et des corps ,bref…
En revanche, est ce que Sassou-Nguesso serait-il capable de se livrer à un tel exercice , lui qui n’a jamais tenu un débat politique , depuis tout le temps qu’il est resté au pouvoir , il en serait de même pour MATHIAS DZ ON qui se doit de convaincre les déçus et les indécis de la scène politique voulant l’accompagner dans sa démarche de conquête du pouvoir .
Ce débat participatif loin des rendez-vous des citoyens , permettra a ces derniers de voter en leur âme et conscience , c’est une occasion pour les candidats à la présidentielle de montrer la réalité de leur prise de leur intérêt, à la gestion de la chose publique aux yeux de l’opinion nationale , qui aujourd’hui est dégoutée du politique .
Les vertus d’un tel débat ne sont pas encore connues au Congo, et pourtant c’est un réel facteur déterminant de progrès démocratique , dont Sassou-Nguesso se fait le chantre .
On peut mentir le peuple un temps , mais on ne peut pas mentir tout un peuple tout le temps .
YA LUBU NINI NWETA NWETA LE NZOÏSTE LANCEUR D’ALERTE.