Jean-Dominique Okemba versus Dominique Ngouabi : lequel des deux Dominique dit vrai vrai ?

Depuis quelques jours on assiste à une guéguerre entre le secrétaire général du conseil de sécurité nationale, et le fils du feu président Marien Ngouabi.
Le premier, jean-Dominique Okemba, JDO pour les intimes, neveu et conseiller spécial de l’éternel président du Congo, fort de son expérience mûrie dans le domaine du renseignement, accuse le fils de l’ancien président, en la personne de Dominique Ngouabi, d’avoir des velléités de conquête du pouvoir.

Rappelons néanmoins que JDO avait lui-même fait l’objet d’accusations similaires de la part du sulfureux général Nianga Mbouala, dans un passé très récent.
Depuis, et d’après certaines indiscrétions, celui qui incarne la symbolique mystique du pouvoir d’Oyo, n’était plus en odeur de sainteté au sein de la famille présidentielle qui lui reprochait ses envies du pouvoir.

Alors, JDO, celui que l’on surnomme aussi « Mora nzambé » s’est il senti contraint de se racheter une bonne conscience auprès de l’incontournable président à vie du Congo, au point d’incriminer le fils de l’immortel Marien Ngouabi pour les faits précités ?

Par ailleurs, Dominique Ngouabi, celui qui a le bonheur de ne pas s’appeler Malonga, mais qui d’après ses propres dires a un nom qui pèse (rappelons en passant que Marien Ngouabi est mort il y a de cela 43 ans) peut-il réellement renverser le régime de Brazzaville ?

En a-t-il réellement les moyens ?

Autant de questions qui méritent d’être posées, tant les histoires de conquêtes de pouvoir au Congo se succèdent et se ressemblent, sans que ces dernières n’aboutissent réellement.

D’aucuns pensent que cette affaire sera classée sans suite, comme à l’accoutumée, et que les deux belligérants finiront par être réconciliés, bon gré mal gré, car au Congo, les tentatives de coups d’Etat sont possibles, mais ce qui est de l’ordre de l’impossible, c’est la déchéance de l’empereur Président Sassou Nguesso.
Vous étiez prévenus !!!!!

 YA BA LOUTA  NZOÏSTE MORO MOUNTOU WA BOUTSIELEKA.

Partager :