En cette fin d’année inédite, la peur a semble-t-il changé de camp au Congo. Fini donc le temps où le pouvoir de Brazzaville avait le contrôle et la main mise sur toutes les institutions du pays.
Depuis quelques jours, les populations de Brazzaville, assistent atterrées, à une déferlante d’engins de guerre qui jonchent les rues de la capitale.
On y voit à la manette, militaires et policiers, arborant au passage des armes à grande capacité destructive, comme au vieux temps de la Gestapo Allemande.
C’est la preuve que le régime de Mpila a puisé dans l’argent des générations futures (14 milles milliards de fcfa), d’importantes sommes pour l’achat des armes à destruction massive, afin de se prémunir de toute contestation ou soulèvement populaire éventuel.
Et pour justifier ce climat terrifiant, le gouvernement de Brazzaville se sert de la covid-19 comme subterfuge, alors que ce virus ne tue presque pas en Afrique.
En effet, le continent africain ne totalise que 3,4% de contaminations au coronavirus.
Doit-on y voir des signes avant-coureurs qui annoncent hélas la fin des haricots ?
Ou encore, doit-on y lire en sous-texte la fragilité d’un système totalitaire en perte de vitesse ?
Assurément, tel un produit obsolescent arrivé en phase de bout de cycle, le pouvoir de Brazzaville est devenu indigeste, au point où plus personne n’en veut, exceptés ses inconditionnels défenseurs, car sa date de péremption est dépassée il y a fort longtemps.
Il semble avéré que l’annonce de la candidature de celui qu’on surnomme désormais, l’empereur, aux prochaines élections présidentielles, et son immonde désir de rempiler pour 2021, y est certainement pour quelque chose.
Pris dans un contexte de crise économique et de consternation totale, c’est malheureusement dans un climat morose que les fêtes de fin d’année se déroulent au Congo-Brazzaville.
Quand à plus de 80 ans on veut s’imposer au pouvoir par la force, alors qu’on a échoué littéralement dans tous les domaines de l’exercice du pouvoir, le seul argument à faire valoir pour y parvenir, c’est l’usage des armes.
YA LUBU NINI NWETA NWETA LE NZOÏSTE VIGILANT.