La vie est pièce de théâtre : ce qui compte, ce n’est pas qu’elle dure longtemps, mais qu’elle soit bien jouée, disait Sénèque ; mais le vieux sage Korobo MATSOUANISTE à son tour dit , mieux vaut épouser la fille d’un citoyen ordinaire, que de s’amouracher de la fille d’un responsable politique car au Congo , le mariage est un acte politique majeur.
Pour votre gouverne, la C .T. E . est le sigle de la Commission Technique Electorale , un organe initié par le génie stratégique de l’IDC –FROCAD- J3M , pour venir à bout des incertitudes dans le comptage des suffrages lors des élections de 2016 , face à l’impératif de contrer la machine à tricher du régime PCT.
Cet organe avait essentiellement pour objectif , grâce aux moyens technologiques en cours, de s’arrimer au plus prés des chiffres de la CENI , afin d’ accroître les chances d’avoir pour une première fois un deuxieme tour, qui contrarierait les stratégies malicieuses de celui qui n’a jamais gagné une quelconque élection dans sa vie politique .
Mais pourquoi ce silence mystérieux ?
Pour mieux comprendre les insuffisances et dysfonctionnements de cette machine subliminale composée des membres triés au volet et sur la base d’une expertise technique avérée, il serait judicieux à la fois de les nommer et de préciser leur rôle respectif, dont le cerveau était constitué d’un trio de choc, secondé par des collaborateurs dont on se passera de tous commentaires.
Toutefois, il est fondamental de rappeler qu’ un quatrième cerveau en la personne de Pierre MANDOMBI , avait apporté sa très forte contribution du fait de sa connaissance historique et sociologique des arcanes politiques , mais du se rétracter à la dernière minute pour incompatibilité de vue, notamment entre autre , sur de la question de la candidature unique .
La composition de cette charnière comme précédemment annoncé se présentait comme suit :
– Clément MIERASSA : Coordonnateur
-Antyme BAYIMINA : Rapporteur.
-Charles- Zacharie BOWA. Chargé de la communication et
porte- parole.
On ne peut évoquer cette question sans mentionner la contribution de la Cellule de Veille , composée essentiellement des membres de la diaspora que sont , Isaac DJOUMALI – SENGHAT frondeur du PCT ,Yvon Arthur MOUGANI , actuellement panéliste sur ZIANA TV et accessoirement membres du comité de soutien à la promotion du SNOPRAC dans le monde, pour le compte du Général Benoit MOUNDELE- NGOLLO.
Pour revenir à l’essentiel, il serait irresponsable et malhonnête de ne jeter l’opprobre qu’ au régime actuel et ne pas reconnaître la part ou la contribution au désordre dans lequel le Congo est plongé, au conglomérat IDC-FROCAD- J3M , d’autant plus qu’il avait manqué à sa mission cardinale à travers la C.T.E, celle de mettre à nu toute les pratiques et manières nauséeuses du comptage des suffrages exprimés par le souverain primaire.
Ce manquement fondamental qui au-delà des statistiques recueillies et des chiffres compilés, avait pour source, la stratégie de communication qui dans ce genre de contexte est une arme imparable et à double tranchants .
Ce rôle dévolu au Porte-parole, n’avait pas été assumé dans sa plénitude et à la hauteur de sa responsabilité historique d’autant plus que celui qui en avait la charge, en la personne du Professeur Charles- Zacharie BOWAO , ce philosophe érudit, pour qui les mots ont un sens et une valeur certaine , était passé là , à côté d’un grand rendez-vous avec l’histoire, car n’ayant pas eu humblement le courage politique de dire les chiffres qui étaient en leur possession, qu’elles qu’en fussent leur teneur ainsi que les conséquences qui pouvaient en découler , sachant qu’arriverait bien un moment où le Congo connaîtra un autre tournant comme se fut le cas en 1992 , ceci sans heurts ni écueils.
Pourquoi alors un long silence depuis , de la part de notre éminence grise ?
Nous savons tous que dans la vie tout acte posé est toujours rattrapé par le temps ; c’est en cela qu’il reviendrait à toute la coordination de la C.T.E et principalement à son Porte-parole , d’éclairer l’opinion publique nationale et internationale sur cette réalité cachée , cette vérité des urnes qui obstrue encore le destin du Congo, pour laquelle ces derniers porterons une lourde responsabilité pour la postérité telle , le châtiment réservé dans les saintes écritures , à tous ces impies qui sont frappés de malédiction de génération en génération.
Comme la repentance l’est pour les religieux , le mea maxi ma culpa devrait servir aux membres de la C. T. E. de chemin de Damas pour obtenir un blanc seing non pas politique mais plutôt spirituel , afin que les esprits qui gouvernent le Congo leur gratifient de sa miséricorde en reconnaissance de leurs limites.
Cette situation devrait vous imposer une introspection devant vous conduire à toutes renonciations d’une quelconque forme de collusions que se soient avec les forces du mal qui concourent à ensevelir notre patrimoine commun, le Congo sous peine de subir le sort dévolu aux incorrigibles.
Cette échéance de mars 2021, qui doit être celle de la rupture avec l’hérésie et la médiocrité, doit être le test pour ceux qui demeurent encore dans cette arène, afin de donner un signal fort au peuple congolais dans leur volonté de purification.
Un homme averti en vaut deux.
« Bimvuama bia KONGO fua Dia kanda kadi dianga MUNTU mosi kO.
La responsabilité.’ku sanza Dia Yaya tulanga kiaku
La justice : ku mbanza KONGO ntotela wa balesa nguidi andi
YA LUBU NINI NWETA NWETA LE NZOÏSTE PROPHETE.