POURQOUI LE BLOC STRUCTURANT DU NORD EMPÊCHE -T-IL L’EVOLUTION DU CONGO ?.

 

Vive le changement, le changement est toujours agréable, le changement d’herbage  réjouit les cabris disait le vieux sage Korobo MATSOUANISTE.

Le changement de chef fait la joie des sots ,   renchérit le militant convaincu du PCT.

Bref , nous devons accepter le changement  c’est la porte des possibles mais  dans le  strict respect  des règles institutionnelles.

Les difficultés  d’accéder à une alternance politique   au Congo   sont d’ordre multiples   dont l’un des axes  explicatifs  se trouve  dans le prisme des blocs structurants qui gouvernent les logiques du pouvoir, depuis la proclamation de la république du 28 novembre 1958.

  Après le dévoiement   des efforts consentis lors de la Conférence Nationale Souveraine pour la constitution d’un peuple dans le cadre d’une nation au Congo, errements dont la conséquence principale a été le retour sanglant de Denis SASSOU-NGUESSO le 15 octobre 1997 et avec lui sa cohorte des démons qu’on avait  penser jeter aux gémonies .

Après le passage en force  le 25 octobre 2015  par ce qui est appelé referendum constitutionnel , le Congo avait l’occasion de redorer le blason  de sa cohésion nationale à travers les élections  présidentielles de mars 2016 pendant lesquelles , un engouement se portât  vers  un candidat surprise , originaire du Nord qui fut l’œuvre  d’ une population du Sud  en effervescence  , tordant le coup à tout idée préconçue  selon laquelle ,  les Revanchards Sudistes  ne peuvent porter au pinacle un Guerrier Nordiste , dixit, le Général Jean Marie Michel MOKOKO .

Malgré une pléiade de candidatures dans l’opposition  face au putschiste rouge comme outsider unique , nous assistâmes  à une véritable  compétition  dans les suffrages pour une première-fois depuis 1992 , donnant ainsi à ces élections une dimension très particulière où tous les verdicts  étaient permis.

Qu’avons nous constater ?

La C.T.E  , qui  mît  en difficulté la CENI dans le reporting  des suffrages exprimés du fait de sa promptitude et de  sa clarté dans la publication  des chiffrages recueillis , avait été source d’espoir pour les congolais de vivre  enfin un deuxieme tour depuis l’avènement du régime du 5 Juin 1997  , au-delà du simple sentiment  de la défaite de Denis SASSOUS-NGUESSO , car enfin ils allaient vivre une publication certes parallèle  mais digne de ses espérances .

Mais c’était sans compter avec le blocage des changements au Congo , dont les raisons sont enfouies et à rechercher dans lés méandres du bloc structurant opposant systématiquement le Nord au Sud .

Au regard des appréciations émises par la C.T.E par le truchement de son truculent Porte- parole,  en la personne de l’éminent Professeur Charles -Zacharie BOWAO, sur qui tous les espoirs et regards étaient portés  , un  rapport  etais commis dans lequel était évoqué un taux de participation  75°/° , crédibilisant ainsi ce processus de vote .

Ce quorum  était suffisant pour publier les résultats provisoires  qui auraient contrarié   toutes les manigances orchestrées par la CENI  et par conséquent ,prendrait à témoin l’opinion publique nationale et internationale  contre toutes velléités de sabotage   de  cette œuvre de communion   pour laquelle tout un   peuple  s’était investi  , c’est à dire le choix libre de son magistrat suprême .

Mais que fût notre surprise ?

Au-delà  des méthodes et manières connues de tous et propres à ce régime , allant dans le sens de la négation  de la vérité ,  la C.T.E  se refusera de   rentrer dans l’histoire par la grande porte  en confisquant la lumière  sur  la vérité des urnes ,  non pas par la publication des suffrages réelles  mais plutôt  se distinguera  en véhiculant  de vraies fausses informations  sous la forme de rumeurs ,   en  accréditant   le  candidat sortant de 8°/° de suffrages et par conséquent sa défaite , puis en véhiculant l’idée un deuxieme tour qui opposait Parfait KOLELAS au Général MOKOKO ,  sans en donner la quintessence des chiffres .

Ce qui pointait comme une victoire , du peuple se retournera contre celui-ci par la grande bêtise de la C.T.E du fait de  son Porte -parole qui avait oublié que les vrais chiffres étaient bien connus de la CENI même s’ils obligeaient leur champion à un second test pour un prochain tour , mettant du coup la C.T.E dans la position du receleur , qui finalement donnera des ailes au Président sortant qui se déclarera finalement vainqueur au 2éme tour..

Après plusieurs années d’investigations  ,  nous avons pu reconstituer les éléments nécessaires  à la construction des chiffres réels , et il en ressort  d’ailleurs  qu’il y avait bien un 2éme tour  ,mais,   dont les protagonistes  n’étaient pas ceux présumés alors ,  d’autant plus que les trois candidats , Guy Brice Parfait KOLELAS , Denis SASSOU-NGUESSO ,Jean Marie Michel MOKOKO,  avaient totalisés respectivement 32°/°,29/° ,26°/° des suffrages exprimés, ouvrant  donc à  un second tour  entre Guy Parfait KOLELAS et son père adoptif SASSOU-NGUESSO , tel Brutus dans la conquête du trône de la Rome Antique .

Pourquoi donc  la C.T.E aurait -elle sacrifié   le destin de tout un peuple ?

Pour essayer de comprendre  les motivations  qui ont occasionné ce choix de falsification , il faudrait repartir dans les représentations mentales et psychologiques des hommes politiques congolais pour qui le pouvoir n’est pas une servitude  mais au contraire une transplantation dans la capitale  de leurs querelles et compétitions  villageoises   à travers laquelle sont mises  en exergue toutes  les formes d’obscurantisme qui  caractérisent leur éducation car la modernité et la contemporanéité sont un graal qui semble -t-il leur parait encore inaccessible .

Le PCT , qui a fait ses preuves depuis une cinquantaines d’années ,  a instruit et forgé ses membres dans une logique de conservation tous azimuts de pouvoir au Nord à tel point  , que ce venin est venu sclérosé le jugement et l’appréciation des résultats découlant des élections de mars 2016   , au point  d’amener la C.T.E  à laisser  les choses en l’état car ,  ses membres  originaires du Nord , ayant étés  formatés par  le  PCT , ne sont pas encore prêts et disposés à travailler dans un carde de décentralisation et de concertation nationale où les responsabilités incombent aux individus et non au groupe .

Chers Compatriotes , au regard de tout ce qui a été dit précédemment , tout en  prenant  en  compte la situation actuelle du pays, il est serait objectif et primordial de se demander ,  que présagerait le  Congo  de demain, une fois que celui que nous semblons tous considérés comme le mal irascible ne serait plus de ce monde ?

.Accusés, veuillez répondre !

YA LUBU NINI NWETA NWETA LE  NZOÏSTE PATRIOTE.

 

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