LE BILAN POSITIF POUR LA REELECTION DU PRESIDENT PREFERE DES CONGOLAIS: SASSOU-NGEUSSO

Mathias DZON et le bilan des 36 ans de l’Etat-PCT
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Après 36 ans de pouvoir sans partage de l’Etat-PCT,
le Congo ne dispose à ce jour, ni d’une agriculture, ni d’une industrie dignes de ce nom. Chaque année, il dépense plus de 700 milliards de francs CFA au titre des importations de produits agricoles et alimentaires. Pour paraphraser le président de la République lui-même : « le Congo continue de se nourrir de cuisses de poulets importées on ne sait d’où, conservées dans des conditions d’hygiène douteuses et impropres à la consommation ». Le bilan de l’Etat-PCT après 36 ans de pouvoir est très, très largement négatif. Il est marqué entre autres par :
– L’effondrement économique et financier du pays, ce, malgré le fait que de 2003 à 2014, le Congo a engrangé d’énormes revenus financiers générés par le pétrole et enregistré près de 14 mille milliards de FCFA d’excédents budgétaires que le pouvoir prétendait avoir logé dans un compte bancaire ouvert dans les écritures de la BEAC en faveur des générations futures ;
– La fermeture en cascade des entreprises du secteur privé expatrié, notamment, les sociétés sous-traitantes dans l’aval pétrolier ;
– La faillite des PME et PMI du secteur privé national, du fait du non-paiement par l’Etat de la dette commerciale intérieure depuis 2012 ;
– La contraction drastique des ressources publiques du fait de la chute vertigineuse des cours mondiaux du baril du pétrole en 2014 ;
– Une dette publique insoutenable (120% du PIB, ce, malgré le fait que le Congo a bénéficié de l’effacement de 90% de sa dette en 2010, dans le cadre de l’initiative PPTE) et malgré les lourds excédents dégagés par le pétrole ;
– L’épuisement des réserves internationales de change du fait du non rapatriement des recettes d’exportation de l’Etat, particulièrement des recettes du pétrole placées dans des paradis fiscaux et dans certains pays comme la Chine (aujourd’hui, le Congo n’importe ce qu’il consomme que grâce aux réserves de change des autres pays membres de la sous-région de la CEMAC) ;
– La banqueroute de l’Etat qui n’assure plus les paiements courants essentiels et n’honore plus ses engagements internationaux ;
– L’extrême pauvreté des populations (actuellement, 95% des Congolais croupissent sous le seuil de pauvreté) ;
– Un chômage de masse endémique évalué à plus de 50% en moyenne nationale et plus de 70% pour les jeunes ;
– Le très faible accès des populations aux services sociaux de base : (eau potable, électricité, soins de santé primaires, éducation et formation, logements sociaux, transports en commun, cadre de vie salubre) ;
– La montée en flèche de la morbidité et de la mortalité dans les couches populaires ;
– La perte des repères moraux (esprit de facilité ; – goût immodéré de la fête et de la jouissance ; – culte de l’argent facile ; – démotivation au travail ; – laisser-aller et laisser-faire ; – abus de consommation d’alcool et des drogues ; – fraude électorale ; – fraude fiscale ; – fraude douanière ; – vénalité ; – délinquance juvénile et délinquance sénile, vagabondage politique, etc.) ;
– La corruption à tous les étages (commissions occultes sur les marchés publics ; – bonus et abonnements sur les transactions pétrolières ; -pots-de-vin ; – surfacturations ; – placement de l’argent public dans des comptes privés dans des pays étrangers et les paradis fiscaux ; – détournements des deniers publics, dont les 14 mille milliards de francs CFA d’excédents budgétaires ; – appropriation personnelle des biens de l’Etat ; – enrichissement illicite) ;
– La mal-gouvernance des affaires publiques ;
Sous le règne de l’Etat-PCT, le Congo est géré de façon irrationnelle, c’est-à-dire, sans respect de la loi. Chacun fait ce qu’il veut, comme il veut, quand il veut, sans être inquiété le moins du monde. Les ressources financières sont gérées de façon opaque, néo-patrimoniale et familiale. Les revenus pétroliers de l’Etat, les patrimoines, les revenus, les intérêts des tenants du pouvoir ne sont pas publiés. Les entreprises d’Etat dont on ignore aujourd’hui les véritables détenteurs du capital pour certaines (SNE, SNDE), ainsi que les administrations centrales ne sont pas auditées. La mal-gouvernance est au poste de commandement. La formule canonique est : « allons-y seulement » ;
– La familialisation du pouvoir (népotisme à outrance ; – noyautage clanique des postes de responsabilité au sommet de l’Etat, particulièrement dans les domaines économiques et financiers et dans la force publique ; – préférence ethno-régionale dans les recrutements, les nominations, les avancements et les affectations dans les services publics, les attributions de bourses d’études et de stages) ;
– La manipulation des consciences, le clientélisme, les promesses mirobolantes non tenues et la démagogie sociale sont devenus les armes essentielles pour la préservation du pouvoir (slogans enchanteurs : tout pour le peuple, rien que pour le peuple ; autosuffisance alimentaire et santé pour tous d’ici à l’an 2000 ; agriculture, priorité des priorités ; industrie industrialisante ; création de 40.000 emplois par an ; eau potable pour tous ; traitement automatique des dossiers de retraite ; gratuité de certains actes médicaux : césarienne, paludisme pour les enfants de 0 à 15 ans et les femmes enceinte, etc.).
– L’absence d’une véritable politique de gestion des déchets et l’insalubrité notoire dans les villes devenues de véritables poubelles, malgré les prélèvements opérés sur les salaires des fonctionnaires en faveur de la société familiale « AVERDA » ;
– Le délabrement des réseaux routiers et des voiries urbaines qui a pour conséquence le calvaire des populations en matière de mobilité ;
– La militarisation du pouvoir, la prolifération des armes de guerre, des milices privées et des contingents de mercenaires ;
– Les violations quotidiennes des droits humains (violences physiques ; arrestations et emprisonnements arbitraires ; complots imaginaires ; procès fabriqués ; interdiction de sortir du territoire et assignation à résidence contre des responsables de l’opposition ; exclusion du champ politique congolais de plusieurs partis de l’opposition ; caporalisation des médias publics ; culte de la personnalité ; pensée unique ; lavage des cerveaux ; confiscation des libertés fondamentales ; etc.). Télé-Congo est devenue l’organe de la propagande politique et électorale du PCT ;
– Le règne de l’impunité (les tenants du pouvoir et les membres du clan familial, coupables de scandales financiers et de détournements des biens publics à répétition sont assurés d’une totale impunité ; leurs comportements déviants ne sont nullement sanctionnés, malgré les discours démagogiques sur la lutte contre les « antivaleurs ») ;
– Un système électoral frauduleux (loi électorale partiale et partisane, commission électorale aux ordres du pouvoir, corps électoral truffé de faux électeurs et artificiellement gonflé dans les circonscriptions électorales favorables au pouvoir et minoré dans les autres, corruption à ciel ouvert des personnels électoraux et des électeurs, fraudes électorales massives) ;
Tel est résumé à grands traits, le bilan calamiteux du candidat du PCT que ses partisans présentent comme l’homme providentiel et comme le sauveur du Congo, à l’issue de l’élection présidentielle de 2021. On aurait pu en rire, si la situation générale du pays n’était pas aussi tragique.
Au total, le Congo n’a jamais été aussi riche que sous le règne de l’Etat-PCT, particulièrement, au cours de la période allant de 2003 à 2014, période pendant laquelle, le Congo a engrangé d’énormes revenus financiers générés par le pétrole et enregistré près de 14 mille milliards de FCFA d’excédents budgétaires. Cependant, l’enrichissement de l’Etat n’a pas eu d’impact positif sur le vécu quotidien des populations. Les tenants du pouvoir ont détourné à leur profit personnel, les revenus colossaux générés par le pétrole. Pendant que tout en haut les dignitaires du pouvoir se vautrent dans un luxe insolent et se construisent des fortunes colossales, tout en bas, les populations vivent un véritable enfer.
Aujourd’hui, le Congo est devenu un pays pauvre très endetté et en cessation de paiement. Sa population est dans une grande détresse sociale et un désarroi total.
Mes chers compatriotes, notre beau pays est mort. Il nous faut le ressusciter, et c’est maintenant. C’est pourquoi, moi Mathias DZON, candidat à l’élection présidentielle de 2021, je lance un vibrant appel à toutes les filles et à tous les fils du Congo, à toutes les forces patriotiques et républicaines, à se joindre à moi dans une dynamique unitaire de changement véritable, afin de sauver notre patrie en danger et de rendre dans la participation, le Congo aux Congolais. L’heure est grave ; le Congo est cassé. Oublions ce qui nous divise. Ensemble, attelons-nous à l’œuvre de redressement et de reconstruction d’une société congolaise véritablement réconciliée, unie, démocratique, sociale, solidaire et paisible.
C’est un devoir.
Fait à Brazzaville, le 25 janvier 2021
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