MATHIAS DZON ET PARFAIT KOLELA SERAIENT-ILS CAPABLES DE SIGNER UN PACTE DE GOUVERNANCE ?
La nation se nourrit de la vérité à toujours dit le vieux sage Korobo MATSOUANISTE .
Quel est le candidat qui ne trainerait pas de casseroles , et qui pourrait gagner les élections présidentielles seul , entre Mathias DZON et Parfait KOLELA ?
Sans réfléchir le congolais lambda répondra aucun des deux car , voilà ce qu’on reproche à chacun :
– Mathias DZON :
Ancien ministre au sortir du coup d’Etat du 5 juin 1997 jusqu’aux élections d’Août 2002 , cet ancien fonctionnaire de la BEAC(Banque des Etats de l’Afrique Centrale) n’est pas à son premier essai pour une candidature aux présidentielles au Congo .
A la différence de celles de 2009 , où il fît un faux bond au peuple en renonçant à la dernière minute, cette fois-ci , il paraît plus déterminé et plus confiant , de quoi se demander d’où vient cette motivation exceptionnelle, quant au sait que les données électoralistes ne sont pas dignes d’une démocratie exemplaire.
Qu’est ce qui fait alors courir Mathias DZON , est-ce l’énergie du désespoir ou l’assurance d’un compromis non avoué ?
Dans un contexte où il est difficile de présenter un blanc-seing devant le peuple, le candidat actuel souffre d’une réputation nauséabonde non pas pour avoir été le collaborateur d’un sanguinaire , mais plutôt pour avoir été d’une part le précurseur de la faillite de la B IDC (Banque Internationale du Congo), dont il présidât les destinées de 1984 – 1995, après avoir succédé à l’actuel Premier Ministre Monsieur Clément MOUAMBA , son alter égo de la BEAC .
D’autre part , il lui est également et surtout reproché d’être à l’origine de l’appauvrissement d’une frange vulnérable de la population congolaise à travers l’implantation complaisante dans le domaine de la microfinance d’un certain Humberto- BRADA , un sujet Angolais ayant fait ses preuves maléfiques en RD CONGO à KINSHASA, affaire dans laquelle il ne cesse de se défendre sans succès , que seul un procès équitable pourra édifier l’opinion sur les responsabilités des uns et des autres.
Ces deux faits majeurs lui collent à la peau au point de devenir une épine pour son épanouissement et sa crédibilité politique.
- Brice Parfait KOLELAS ;
- Comme son Co – Compétiteur , cet économiste des transports comme il l’a lui-même décliné , doublé d’un brin de financier , a fait ses premières armes professionnelles au Congo , auprès de son père , le regretté Bernard B. KOLELAS , quand il fut Maire de Brazzaville de 1994 -1997 , avant d’être chassé par les rafales des Kalachnikovs du dictatueur Denis SASSOU-NGUESSO , celui-là même qu’ils finiront par embrasser toute honte bue à leur retour à Brazzaville suite à des circonstances particulières en 2005.
A partir de là , va naître une idylle des plus torrides entre les familles NGUESSO et KOLELAS , qui sera marqué par une rentrée spectaculaire de cette dernière famille dans la scène politique avec d’une part , l’élection à l’hémicycle du père , suppléé par sa fille et accompagné par ses deux fils dont l’un sera propulsé au gouvernement en 2007 et ce jusqu’en 2014 , année au cours de laquelle celui-ci, Parfait KOLELAS révèlera au grand public son appartenance testamentaire à la famille NGUESSO en qualité de fils du chef de l’Etat actuel , à qui il reprocha un traitement pas très catholique à son égard comparativement à un autre rejeton additif en la personne d’Héllot MAMPOUYA .
C’est d’ailleurs , cet aspect particulier qui déteint sur la crédibilité de ses actions politiques en plus de son passage dans différents départements ministériels dont celui des plus stratégiques de la fonction publique où il échouera de finaliser l’actualisation du fichier des agents publics , doublé des soupçons d’organisation d’un système de recrutement frauduleux sur fond de scandale financier pour lequel l’opinion attend toujours d’être édifier .
Au regard du profil dressé pour chacun des deux candidats , serait il encore nécessaire de s’attarder sur les casseroles de l’un ou de l’autre dans un pays ou les limites de la morale publique et politique reste à définir face à un outsider qui à lui tout seul incarne le chaos de tout un pays ?
Partant de là , il reviendrait à tout un chacun de se faire son jugement et d’évaluer le risque que nous encourons , d’avancer de façon dispersée quand on sait que le seul objectif qui tienne est celui du ( dégagisme .)
Pour cela il serait responsable et historique que les deux candidats sus- cités , pendant qu’il n’est pas encore trop tard , de procéder à un examen de conscience supérieure chacun de son coté afin de convenir à un pacte de gouvernance commune qui présiderait leur stratégie de campagne.
Un destin se forge , et la vie appartient à ceux qui la demandent.
YA LUBU NWETA NWETA NINI NZOÏSTE OBJECTEUR DE CONSCIENCE.