Denis Sassou-Nguesso a remporté comme à son habitude les élections présidentielles de mars 2021, la messe était dite bien avant l’annonce des résultats, même si le suspense entretenu par l’empereur du Congo et sa cour, devant les caméras de télé-sassou, était d’un ridicule consommé.
Circulez ! il n’y a rien à voir, avait l’air de dire l’inamovible ministre de l’intérieur, Zéphirin Mboulou, en égrenant les résultats de chaque circonscription, dans une liturgie soporifique, accompagnée d’un mensonge cousu de fil blanc.
Cependant, et au-delà de plusieurs irrégularités constatées au cours de cette parodie d’élection, cette victoire presque écrasante de Denis Sassou-Nguesso, à 88,57% des suffrages, reste entachée du décès de Parfait Kolélas, son principal challenger.
Et pour cause, les conditions de la disparition du désormais ancien leader de l’UDH-YUKI, disparition mystérieuse que la classe politique au pouvoir peine à élucider.
Ceci dit, l’argument d’une mort liée à la covid-19, semble avoir été écarté par l’écrasante majorité des congolais, qui sous-tend a contrario la thèse d’un empoisonnement avéré.
A ce titre, une bataille médiatique a vu le jour sur les réseaux sociaux, où l’on assiste à un déferlement de « fake news » de la part des inconditionnels du pouvoir de Brazzaville, accréditant la thèse d’une mort due à la covid-19. Tartuffe !
Le service après-vente du cadavre de Parfait Kolélas, a bel et bien commencé, la vente aux enchères du corps de celui qui restera à jamais une épine dans le pied du régime de Brazzaville s’annonce ardue.
Alors, comment congédier le réel en faisant naître dans l’imaginaire des congolais, une version des faits des plus ubuesques, tant l’implication du régime en place dans ce meurtre, semble être d’une évidence manifeste.
Au regard du manque de sérénité qui règne désormais au sein de la classe politique congolaise, tout laisse à penser que le cadavre de Guy Brice Parfait Kolélas, devient plus dangereux que le leader incontesté qu’il aura été de son vivant; la peur a-t-elle changé de camp ?
A tout bien considéré, les écueils du pouvoir d’Oyo ne font que commencer, le clou du mal a été profondément enfoncé dans l’âme profonde du Congo, a telle enseigne que son extraction devient illusoire : le comble a été souhaité par des bourreaux sans âme, nous y sommes.
Hasta la victoria siempre : toujours jusqu’à la victoire.
YA LUBU NINI NWETA NWETA NGE WA MPACHI ,NZOÏSTE KI MONA MESO.