MORT DE PARFAIT KOLÉLAS OU LE CRIME PARFAIT !

 

Le scénario tant redouté s’est malheureusement produit, Parfait Kolélas a tiré sa révérence dans des conditions sommes toutes mystérieuses, oui, le crime passionnel a été perpétré par les adeptes de la monstruosité.

La foudre est tombée sur le Congo, la consternation est à son comble, celui qui pouvait incarner l’alternative au pouvoir de Brazzaville a été sacrifié sur l’autel de l’intolérance.

Le discours terrifiant et patibulaire du thuriféraire vice-premier ministre du Congo, le griot Firmin Ayessa, pour ne pas le nommer, à l’encontre du désormais disparu, y est assurément pour quelque chose.

Comment donc expliquer les propos incantatoires effrayants et comminatoires de ce soi-disant homme d’État, qui sans travestir sa pensée et ses desseins macabres, ne s’est pas donné la moindre peine pour prédire la mort de Parfait Kolélas une semaine avant le coup fatal ?

La Covid-19, maladie presque inexistante au Congo, attribuée à cette mort honteuse, n’est donc qu’un subterfuge risible pour mettre un voile sur ce meurtre, dont les mobiles avancés par ses instigateurs, sont : la trahison d’un fils totémique insoumis et son ingratitude impardonnable envers un père phallique qui s’est senti cocufié, dans une filiation dont la consanguinité reste des plus fallacieuses.

Ceci dit, la thèse de l’empoisonnement de Guy Brice Parfait Kolélas, ne fait plus l’ombre d’un doute, elle ne souffre d’aucune contestation, elle est sans doute la chronique d’une mort annoncée par le pouvoir cynique de Brazzaville, qui une fois de plus vient d’adresser un message fort à tous congolais épris de liberté, de justice et de changement, par un plaidoyer en faveur d’un système politique conçu pour s’abreuver de sang.

A en croire les actes de barbarie coordonnés au cours de ces dernières décennies, le Congo est donc une dictature avérée, incarnée par son dépositaire, en la personne de Denis Sassou-Nguesso, et montée en épingle par des courtisans zélés qui gravitent autour de ce régime sanguinaire, bâti sur le crime, le sacrifice humain, le satanisme et la tyrannie de la pire espèce.

Une fois de plus, l’injustice a encore triomphé sur la justice, l’intolérance a pris le pas sur les libertés les plus fondamentales, le mal a été monté au pinacle, le rituel sacrificiel du mois de mars a été accompli inéluctablement, et Parfait Kolélas en a fait les frais.

En effet, pour la petite histoire tumultueuse du Congo, rappelons néanmoins que le président Marien Ngouabi et le Cardinal Émile Biayenda, sont morts assassinés, les 18 et 22 Mars 1977, par ce même régime inaltérable.

Les années passent, les scénarios macabres se répètent, la mort plane sur le ciel Congolais, l’intolérance reste le leitmotiv des apparatchiks de ce pouvoir criminel, la chasse à l’homme est plus que d’actualité, le Congo demeure une citadelle imprenable, et une prison à ciel ouvert pour une bonne partie de sa population.

Une fois qu’on a dit ça, quid de l’interprétation de l’article 70 de la constitution ?

En effet, celui-ci dispose que : « si avant le premier tour, l’un des candidats décède, ou se trouve définitivement empêché, la cour constitutionnelle a le droit de reporter le scrutin ».

Va-t-on une fois de plus assister à une mascarade électorale ?

la cour constitutionnelle tant décriée pour sa partialité, et ses accointances avec le régime de Brazzaville, va-t-elle lire et interpréter le droit dans un souci de transparence, d’équité et d’apaisement social ?

Et que va-t-il advenir si d’aventure le droit est à nouveau galvaudé et dévoyé, par des constitutionnalistes, qui ont appris le code de la corruption à la place du code civil ?

D’ailleurs, certaines indiscrétions rapportent que Parfait Kolélas , YE  serait mort à Brazzaville, un jour avant le début des élections présidentielles, et non le 22 mars comme indiqué par certains médias, le but étant de contourner l’article 70 de la constitution, en mettant en avant le fait que les bulletins avaient d’ores et déjà été mis dans les urnes.

Les élections présidentielles de 2021, ont une fois de plus viré au cauchemar, le scrutin au suffrage universel tant vanté par la classe politique congolaise, n’était finalement qu’un miroir aux alouettes pour la majorité des congolais désireux de voir une nouvelle page de leur histoire tournée.

Les prochains jours s’annoncent sombres et mouvementés, dans un pays déjà miné par les guerres civiles, les crises économiques, et qui du reste n’avait pas besoin de replonger dans l’incertitude absolue.

Hasta la victoria siempre

YA LUBU NINI NWETA NWETA NZOÏSTE YENA MESO.

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