: Mort de Guy Brice Parfait Kolélas : Et un de plus dans le Pool !

 

Le Pool pleure comme à l’accoutumée, hélas ! le pool est las de tout, comme depuis belle lurette.
Le Pool pleure ses rivières de sang, le rouge est dans ses yeux, le peuple est mécontent, il est pris en grippe, il est asphyxié, il souffre le martyre de ses bourreaux, et il souffre à en mourir.

Vallée de l’angoisse, peur sur ce département cible d’un pouvoir sanguinaire, espoirs confisqués par les maîtres du crime, libertés fondamentales brocardées, bref, le peuple Kongo n’en peut plus.

Oui, le Pool, ce nom qui fait référence au Pool Malebo, le lac formé sur le cours inférieur du fleuve Congo, au niveau de la capitale Brazzaville, va une fois de plus mettre en terre un de ses rejetons.
Chronique d’une mort annoncée, menaces d’un vice-premier ministre dans un discours sans détours, empoisonnement imparable, hypothèse Covid-19 rejeté, alliances et liaisons dangereuses avec le diable mué en père adoptif, coup fatal de celui qui incarne l’ange de la mort au Congo.

Jalousie, haine, hostilité, et miséricorde à ces félins qui laissent veuves et orphelins, dans un univers impitoyable ou le patron n’est autre que le Moukouyou.
Même si le Pool a mal a son âme, ils disent « tant pis pour eux », et même si son pouls bat très vite, il peut mourir dans l’indifférence générale, comme s’il était condamné à être souffreteux.

La sève du mal coule au Congo, le règne du mal est palpable, le crime est un rituel banal, la mort fait partie de la bienséance, le pouvoir se confisque et ne se partage pas avec les non-initiés, un peuple légitime domine sur un peuple illégitime.
Le Pool est décimé et devient une jungle en slalom entre flingues et viols, du drame et du feu ça crame de partout, ça rame entre le crime et les pleurs, les fleurs du Pool fanent, mais la foi prime.

Dans une oligarchie des fusils où le parti aux armes ne condamne plus les armes, les chants d’allégresse ne résonnent plus, les forces du mal et les forces ténébreuses de la corruption sont incontournables, vive la pourriture, morte la bête, adieu Pako.

YA LUBU NINI NWETA NWETA NZOÏSTE WA ZOLO CONGO ZOLO BU MPUTU.

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