DE L’IMMORTEL MARIEN NGOUABI A L’IMMORTEL PARFAIT KOLELAS( 18 MARS 1977-21 MARS 2021)

« Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas  à deja perdu disait Bertolt brecht » à l’instar du traître TSATY MABIALA,  cet homme au ventre plein qui sonne bien auprès de son maître Denis SASSOU-NGUESSO , que le ventre creux du peuple qui sonne mieux dixit le vieux sage Korobo MATSOUANISTE.

En 1977,  après un élogieux  discours  devant les femmes de l’URFC le 8 mars  en attendant le prochain congrès  du PCT ,  où il était question  du grand   déballage qui exposerait   tous les cadres  pestiférés de la ligne droitière et  liquidationiste , stratagème  dont le grand manitou  Sassou-Nguesso fut le manipulateur .

Le Commandant – President  Marien NGOUABI ,  qui trouvât tragiquement  la mort aux environs  de  14h30mn de cette maudite  journée ,   n’a toujours pas de sommeil éternel apaisé , car  ces lâches assassins qui en réalité se trouvaient dans  sa cour  , n’ont toujours pas été débusqués  par les deux sécurocrates encore vivants que  sont  ,   Florent NTSIBA et Denis SASSOU-NGUESSO.

Ces deux personnages ,  qui continuent de hanter le paysage politique congolais avec  leurs lots de malheurs , se retrouvent encore quarante quatre ans après  , dans une troublante , sombre et dramatique affaire de meurtre prémédité, maquillé en mort naturel  dont ils ont le secret.

Ces deux metteurs en scène de fiction politique ,  dont les prouesses rappelleraient le grand Hitchcock , sembleraient s’être trompées  de vocation au regard des scénarios   hollywoodiens qui caractérisent tous les crimes politiques  , qui ont marqué et qui marquent encore leur parcours macabre sur la scène publique.

Voilà qu’en   2021 ,  un autre mois de mars  ,  l’histoire se répète, Parfait KOLELAS , dans  ces manières imprévisibles  semblait mettre en déroute son ancien allié d’hier   Denis  SASSOU -NGUESSO, dans ce qui aurait pu apparaître  comme une formalité,   mais c’etait  sans prendre du recul sur la vraie nature de  l’homme , qui peut changer d’attitude en fonction de ses intérêts.

C’est ainsi que surgira ce trublion  porte parole , un certain Firmin AYESSA GOEBBLES du Führer NTSAFOU-EBEMBE,  pour lancer une fatwa  contre  ce concurrent  pré- cité, pour soit – disant non respect au pacte consenti , sachant en réalité leur incapacité à accepter et à respecter la différence .

Mon vieux ,  quel ressemblance avec l’assassinat du Commandant  Marien NGOUABI,   dans lequel le personnage  central  mis en cause est toujours le même , comme quoi  il faut  la résurrection de l’inspecteur Colombo pour nous  révéler les véritables acteurs de ces rocambolesques assassinats.

Si pour Marien NGOUABI , SASSOU-NGUESSO et  Florent NTSIBA, n’osent pas avouer leur responsabilité alors , qu’ils étaient  chargés de  sa sécurité  pour Parfait KOLELAS, les choses paraissent  claires et accablent  le duo SASSOU – AYESSA   ,  et dans une  moindre mesure ses parrains français.

Les propos de AYESSA- GOEBBLES , sont sans équivoques et le mettent  directement responsable de la mort de Parfait KOLELAS,  car   explicitement indicatifs.

Sinon pourquoi,  aurait- -il  tenu ce genre de propos dont   la suite  a  produit des manifestations que  nous connaissons.?

Comment nier une telle coïncidence ?

A tout point de vue ,  les conclusions du professeure Francine NTOUMI,   qui a été recommandée  par  l’ambassade de France au Congo ,  pour effectuer les  tests    du Covid 19   sur la victime ,   qui  du reste  se sont révélés  positifs,  laissant  pantois plus d’un observateur sur la suite qui a été réservée à la dépouille en arrivant sur le territoire Français  où le règlement  interdit toute autopsie  dans ce genre de cas.

Quel est ce  Covid 19 ,  qui ne  cible qu’une seule personne de l’ entourage ?

Encore une fois , le tandem SASSOU – NTSIBA  devenu un triumvirat élargit à AYESSA , vient d’assassiner lâchement Parfait KOLELAS, comme ils avaient fait auparavant  pour Marien NGOUABI en mars 1977,  qui lui aussi s’était débattu en mourant l’arme à la main , arme avec lequel il fut enterré pour continuer à traquer ses bourreaux dans l’au- delà.

De même  ,Parfait KOLELAS  a fait montre la même pugnacité avant de rendre l’âme , à travers ses phrases qui résonnent encore dans l’esprit des congolais meurtris par cet  énième  crime de sang -froid ,  qui caractérise le recul du respect de l’humanité dans cette partie de l’Afrique qui est le Congo , repoussant  plus encore les limites de l’espérance de la justice et de l’équité.

Si hier , les congolais  pensaient que le Congo est un pays souverain, au regard de cet ignoble assassinat dont la complicité de la France est bien établie  , ils doivent    maintenant savoir    que le Congo jouit d’une souveraineté de façade gérée  par le barbouze  Denis SASSOU-NGUESSO , garant de la sécurité et de  l’intégrité  territoriale  pour le compte de la France,  fille  ainée de l’église catholique.

YA LUBU NINI NWETA NWETA , LE NZOÏSTE GARANT DE L’HISTOIRE POLITIQUE CONGOLAISE  CONTEMPORAINE.

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