COMMEMORATION DE LA MORT DE RAPHA BOUNDZEKI  SOUS L’INITIATIVE DE BELINDA AYESSA.

 

UN ACTE POLITIQUE MAJEUR POUR FAIRE OUBLIER L’ASSASSINAT DE PARFAIT KOLELAS INITIÉ PAR SON PÈRE.

Au Congo-Brazzaville, il n’y a rien de nouveau sous le soleil, ce qui fut sera, ce qui s’est fait se fera, et malgré le monde qui semble changer, les pratiques restent identiques dans ce petit pays de 5 millions d’habitants.
Cette expression d’origine religieuse, tirée de l’ancien testament, a traversé des siècles jusqu’à nos jours en conservant son sens originel dans les pratiques politiciennes du régime de Brazzaville.

Deux mois après les menaces de Firmin Ayessa, annonçant sans le moindre détour, l’assassinat de Guy Brice Parfait Kolélas, sa fille Belinda Ayessa, s’est vue confier la mission de commémorer la mort de Rapha Bounzeki au mémorial Savorgnan de Brazza, afin de calmer les ardeurs des sympathisants du l’UDH-YUKI.
Pour rendre hommage à cet artiste du sud Congo, disparu le 10 mai 2008, et afin de camoufler cette besogne cynique et funeste, la tête de gondole utilisée a été « les sapeurs ».

Ces jeunes pour la plupart déstructurés, chômeurs et originaires des quartiers sud de Brazzaville, ont servi d’éventail au pouvoir de Brazzaville, pour faire oublier le crime passionnel perpétré par ces adeptes du mal.

C’est dans une ambiance festive et décontractée, que celle qui partage désormais l’intimité sexuelle de l’empereur du Congo, s’est illustrée telle une sapélogue, dans une tenue des grands soirs, exhibant chaussures et accessoires devant les caméras de Télé Congo.

Un acte politique fondamental d’un mépris effronté, qui cache le cynisme d’une classe politique prêt à tout, pour conserver le pouvoir acquis au prix du sang.

Derrière cet acte fourbe, feignant l’honnêteté, il faut souligner le rôle joué par les enfants de ces dignitaires au pouvoir, qui n’hésitent pas à se mettre sur le devant de la scène, pour achever les crimes commis par leurs géniteurs.
Ils sont de simples géniteurs de ces enfants à qui ils ont transmis le crime, parce qu’ils les utilisent comme strapontins afin de trouver une place au chaud à côté de leur président éternel.

C’est le cas de, Firmin Ayessa, qui a offert en holocauste sa fille, Belinda Ayessa, à l’homme politique le plus cynique de l’histoire politique du Congo, Denis Sassou-Nguesso, pour ne pas le nommer, pour jouir de certains privilèges à ses côtés.

La commémoration de la mort de Rapha Bounzeki, le 10 mai 2021, était loin d’être un acte de reconnaissance de la part du régime de Brazzaville, mais un subterfuge d’une mesquinerie sans nom, dans le but d’amadouer le peuple kongo, après l’assassinat de celui qui était destiné à briguer la magistrature suprême au Congo.

Alors que la dépouille de Parfait Kolélas ne gît pas pour l’instant au Congo, jusqu’à ce que les restrictions sanitaires soient assouplies, la classe politique congolaise multiplie déjà manigances et entourloupes, dans le but d’acheter la paix sociale auprès d’une partie de la population qui n’est pas prête à oublier leur leader mort dans des conditions qui resteront mystérieuses.

Les personnes les plus avisées n’ont pas eu du mal à déceler la énième supercherie de ce pouvoir qui, avec l’usure, manque d’imagination et de subtilité.

Hasta la victoria siempre

YA LUBU NINI NWETA NWETA NA NWEEEH, NZOÏSTE YA BOUTSIELEKA. MANGA YANDI  KUENDA WAPI

Partager :