Le mode d’accès au pouvoir détermine la nature de la gouvernance.
En moralité, au débat en cours. Il ne sert à rien de vouloir déshabiller Pierre pour habiller Paul.
Il ne sert à rien de vouloir tout décharger sur certains pour mieux charger et accabler les autres. Et donc se lancer des fléchettes au risque de nous enfermer éperdument dans des débats sans issue, byzantins, sans objet, ni intérêt. Car là n’est pas le sujet ! Le sujet, c’est comment sortir notre pays du bourbier dans lequel il se trouve !!!
Autrement dit quelle sortie de crise ?
Il y va, sans dire que personne n’a montré patte blanche dans cette histoire du pays , il y a une responsabilité partagée à cette dégénérescence, qui tient à la fois à l’attitude et à la gouvernance des uns et des autres.
C’est le mode d’accès au pouvoir qui imprime et configure le mode de gouvernance futur, c’est, en l’occurrence, le cas avec le pouvoir actuel.
Si le retour au pouvoir de Sassou s’était effectué par les urnes et donc la démocratie , nous aurions eu une gouvernance totalement différente. Démocratie et contingences obligent à rester dans le moule constitutionnel . Or, le tort de Lissouba, c’est d’avoir prêter le flanc, donnant prétexte à ceux qui s’en sont saisi !
Consciemment ou inconsciemment le report de l’élection à été le grand tort causé à la Démocratie.
Le problème, c’est de se demander comment se sortir de cet imbroglio !
Car les garde-fous, entendu les contre-pouvoirs, sont aussi importants que les modalités par lesquelles un régime parvient au pouvoir.
Non loin de nous, il y a eu Sassou 1, qui est l’antipode de de sa gouvernance actuelle , il y avait, à l’époque, le poids et la censure du parti qui fixait les limites car il y avait alors des poids lourds du Pct comme les Camille Bongou, Cathali et autres.
A nous de réfléchir comment remettre le pays sur les rails.
La solution n’est pas pas forcément dogmatique, dans la mise du pays en sang et larmes. C’est pourquoi, soyons prolifiques dans la réflexion, épargnons nous des petites phrases et gueguerres inutiles.
Massamba Cicéron