La haine viscérale de la Bouenza nord pour la Bouenza Sud , ou pourquoi les Bembés haïssent-ils les Dondos?

La haine viscérale de la Bouenza nord pour la Bouenza Sud ou pourquoi les Bembés haïssent-ils les Dondos?

La détestation des premiers pour ces derniers a fait que Bounkoulou en paya le prix fort. Benjamin Bounkoulou fut de beaucoup dans l’ascension de Lissouba.

C’est pourtant ,lui qui mit, une fois de plus ,son talent de Diplomate de carrière à contribution pour trouver des financements nécessaires à l’envol de Lissouba.

On le dira jamais assez ,ce dernier était pauvre, aussi pauvre qu’un rat de champ, avait pour unique pedigree son statut de professeur, enseignant  à l’université de Créteil en région parisienne, France .

Il était sans le moindre sou, à son retour au pays après son long et pénible exil. Bounkoulou lui ouvrit les portes des chancelleries .

Et il n’eût pour récompense que l’ingratitude des bembés grappés autour de Lissouba, pour le dégommer. Ingratitude que nourrissaient une forte jalousie et haine. Car, en récompense des services rendus à Lissouba, Bounkoulou hérita d’un double portefeuille, celui des Affaires étrangères doublé de celui du pétrole. Ce qui fit de lui un homme important et intournable ,ce qui cristallisa la haine.

Il ne fut donc pas épargné par ceux là même qui le tenait en mépris car il n’était pas des leurs. Faut-il rappeler que Bounkoulou est de la Bouenza Sud donc pas bambembe !

Une guerre fut orchestrée et menée contre Celui qui n’était guère qu’étranger à leurs yeux…

Le sectarisme des Bembés était tel qu’ ils exerçaient le monopole exclusif du pouvoir dans les rangs de Lissouba, cherchant à accaparer tout, sans concession.

Leur mégalomanie et boulimie furent sans limites. On se souviendra de cette scène mémorable et affligeante de Christophe Moukoueke , alors secrétaire général de l’Upads, de passage à Paris et enjoignant aux non Bembés présents dans la salle de sortir afin que la réunion se tienne. Ce n’est un secret de polichinelle pour personne !

La haine des Bembés fut sans pareil Et benjamin Bounkoulou en fut la victime expiatoire .On l’accusa faussement de tous les maux .Or. qui n’aime pas son chien l’accuse de rage!

On accusa Bounkoulou de rage ,de prétendus flirts avec son ancien et collègue de classe ,à l’école des instituteurs à Mbounda, un certain Sassou !

Or le recul avec le temps ne montre rien de tout cela. Ce dernier fut béatement calomnié comme pour mieux le pressurer. Et si Bounkoulou était, conformément aux allégations des Bembés, l’homme de Sassou?

Pourquoi ne brille t-il pas alors de mille feux dans le pouvoir actuel de Sassou nguesso ?

Bien, au contraire ,on le voit tenu à l’écart !

Réduit à portion congrue ,tirant le diable par la queue. La haine des Bembés n’a d’égal que leur acrimonie pour ceux qui ne sont pas des leurs.

Ils se sont accaparés de la personne de Lissouba par goût pour leur ostracisme, faisant le vide autour de sa personne afin de pouvoir régner en maîtres incontestés.

On vit le résultat de la politique de l’apartheid !

Bounkoulou fut évincé et demi de ses fonctions alors en cours de mission. C’est en plein vol qu’il apprendra son éviction . Et quand il voulut des explications ,on lui ferma la porte au nez. Ces bourreaux ignorant que ce dernier avait plus d’une corde à son arc.

Bounkoulou créera alors l’UR qui fit mouche et concurrencera l’UPads. on signa son arrêt de mort. Pour son élimination physique, on fit appel à Mbonza, ce Mamba connu pour sa légendaire   méchanceté et cruauté. Mais l’exécuteur fut saisi de compassion face à sa victime se confia à sa proie, éclatant en sanglots.

Bounkoulou benjamin  eût la vie sauve. Mais Mbonza perdit la sienne ,fut considéré comme traître par les extrémistes Bembés et fut criblé de balles.

Il faut rendre à césar ce qui est à césar.

Réhabilitons  Benjamin Bounkoulou au nom de la vérité suprême.

Sans vérité point de réconciliation.

YA LUBU NINI NWETA NWETA ,NZOÏSTE REVELATEUR.

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