MERCI A EVRAD NANGHO

Merci à Evrard de mettre le pied à l’étrier, de mettre le pied dans le plat en sortant au grand jour cette vérité sur les crimes crapuleux du régime de Lissouba.

Puisque les choses sont désormais dites, sait-on pourquoi et dans quel contexte Mbonza, le chef de milice Mamba, a-t-il trouvé la mort ? Il est temps d’interpeller la conscience de ceux qui ont accompagné la politique de Lissouba dans cette entreprise macabre. Il est temps d’interpeller la conscience de la bande des 4 que sont Mberi, Moukoueke, Tamba Tamba, etc…

Ceux-là même qui ont été les maîtres d’œuvre de cette politique.

Dire la vérité, c’est éclairer mais aussi rendre la dignité à ceux que l’on a voulu honteusement salir.

On ne peut éternellement taire la vérité. Elle finit toujours par remonter en surface. La barbarie des Mamba et Zoulou, ces miliciens de Lissouba, n’est pas une fiction.

Elle est plutôt factuelle. Elle a fait indifféremment le malheur des congolais. Elle a semé partout la désolation, même dans les rangs de l’UPADS, notamment chez ceux qui ont voulu apporter une dissonance. Peut-on nous dire pourquoi a-t-on voulu assassiner Bounkoulou ?

Si ce n’est à cause de la haine qui habitait les uns et, au nom de l’ethnocentrisme bembé pour les autres, car Lissouba était rendu otage des mêmes bembé. Si l’UPADS, veut parler de réconciliation avec les congolais, il lui faudra commencer un mea-culpa en se réconciliant d’abord avec lui-même.

Se réconcilier, c’est aussi rendre leur dignité à ceux que l’on a voulu noircir.

Et Bounkoulou est la figure emblématique du souffre-douleur du temps de Lissouba. Il est celui qui symbolise le mieux cette souffrance. Il faut donc parler de réhabilitation de la personne de Bounkoulou. Celui que l’UPADS ,aura le plus traîné dans la boue, au mépris de tout ce qu’il aura apporté à la personne de Lissouba dans son accession au pouvoir.

En anecdote, on pourrait rappeler – ce n’est du reste plus qu’un secret de Polichinelle – que Bounkoulou aura été celui qui donnera son premier lit à Lissouba, à son retour au Congo.

En effet, ce dernier était pauvre comme un rat des champs – il convient de le relever et de l’affirmer – avant de parader et de devenir ce qu’il est devenu.

C’est le jour où l’UPADS, commencera à faire ce mea-culpa que l’on croira à un début de sincérité de sa part.

Chers compatriotes de l’UPADS, évitons le saupoudrage et prenons à deux mains le courage de dire enfin la vérité sur un homme dont on a planifié la mort, mais qui n’a survécu que grâce aux confessions de la personne chargée de l’éliminer, en l’occurrence Mbonza!!

Merci Evrard que d’avoir levé le couvercle longtemps maintenu fermé par l’UPADS.

En effet, parler des exactions et tribulations, du reste non moins criminelles du PCT, est une chose, mais l’adage nous enseigne que la charité bien ordonnée commence par soi-même.

YA LUBU NINI NWETA NWETA NA NWEEE

 

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