Ce qui empêche les gens de vivre ensemble, c’est leur connerie, pas leurs différences (Anna Galvada)
La vérité même cachée sous l’eau de la rivière finit toujours par remonter à la surface.
L’ expérimentation par l’UPADS d’un concept revendiquant une identité régionale tripartite (MABA MATATU) ,n’est en réalité pas une mauvaise chose en soi au regard du processus d’émancipation des populations autochtones en Afrique en général et au Congo en particulier après la libération de l’expression populaire à partir de la décolonisation en 1945.
Il est très important de rappeler que la mobilité sociale des femmes et hommes dans les territoires du Congo- Français s’est faite partant des intérieurs vers le centre à savoir Brazzaville ,Pointe-Noire, Dolisie, et Fort -Rousset.
D’aucuns pourraient se demander pourquoi ces quatre localités ?
Le parcours imposé par le système colonial étant tel que que les individus étaient identifiés à leur groupe culturel, il était donc difficile de s’en départir au regard des contingences qui conditionnaient cette mobilité sociale .
Ceci , pour dire que l’appartenance à un groupe n’était pas un handicap à l’idéal de construction nationale ,surtout quand on avait décidé de primer la qualité au détriment de l’émotion .
Pour revenir au contexte politique actuel, marqué par le processus de démocratisation certes boitillant mais irréversible, l’expérience consécutive à la Conférence Nationale Souveraine de 1991 nous a révélé un découpage géopolitique tripartite dont les motivations profondes sont rejetées de façon hypocrite par l’intelligentsia congolaise , qui d’ailleurs en est le creuset et s’en sert manifestement de manière consciente sans vouloir en assumer les responsabilités.
A l’instar du MCDDI et UDR-MWINDA pour le Pool, du RDPS pour le Kouilou, de l’UFD et l’UPRN pour les plateaux, ainsi que le PCT et le RDD pour le Grand Nord , l’UPADS a constitué à cette époque le creuset de la conscience politique de la grande Vallée du Niari composée par la BOUENZA, LA LEKOUMOU,LE NIARI, dans le but de conquérir le pouvoir et l’exercer pour le bien de tous, ce qui est d’ailleurs une ambition noble et légitime.
Mais là ou le bas blesse , c’est qu’ au regard de l’histoire post-coloniale du Congo, tout le monde reconnaît unanimement que chaque fois , que le Pool a eu la charge supérieure de l’État , elle a toujours rendu une copie honorable, le Nord dans toutes ses facettes s ‘illustre par la désolation et le chaos économique sociale et humain, situation dans laquelle nous sommes toujours plongés , alors que la Vallée du NIARI qui a eu l’honneur d’inaugurer une nouvelle ère politique , a causé des dégâts dont les effets se font encore sentir aujourd’hui , sans pour autant faire son mea culpa au point d’insuffler un sentiment traumatisant d’inachevé .
Pour mémoire la BOUENZA , qui est une composante géographique de l’UPADS, a été le théâtre des comportements révélateurs du déni de l’autre pendant le régne LISSOUBA, à travers le sors subi par une partie des cadres et militants qui durent créer , pour se faire entendre une plateforme informelle sous l’appellation, en sigle de SUKADO (SUNDI -KAMBA -DONDO).
Cette situation ressemble à ce beau poisson fumé qui brille de l’extérieur mais pourri de l’intérieur.
Ce qui nous amené à élucider le pourquoi et le comment de la non assistance des KONGO de la région du Pool quand ils sont massacrés par le pouvoir de SASSOU-NGUESSO, en utilisant toute l’armada militaire payé au frais de la république sans aucun KONGO originaire des autres régions du Sud ne lève sont petit doigt, mais pourtant toujours prompt à prôner l’union des KONGOS dans la division , comme s’il s’y cachaient des objectifs inavoués
Quel paradoxe ?
Au regard de cet imbroglio le vieux sage Korobo Matsouaniste, a décidé de crever l’abcès, car aucun pays digne de ce nom ne s’est bâti sur du mensonge d’autant plus que le Congo qui persiste sur cette voie continue de payer cash le prix de la fourberie tribale au niveau de la cohésion nationale
L’on peut beau pérorer sur les toits , crier fort pour avoir raison sur l’unité à l’instar de SAMBA dans l’aventure ambigu de CHEIK HAMIDOU KANE , on ne pourra pas nier les faits qui ont conduit à la plateforme identitaire SUNDI,KAMBA,DONDO(SUKADO) dans cette entité d’un Congo un et indivisible.
Finalement , est-ce l’expression identitaire qui empêche le Congo de se mouvoir , ou c’est le manque d’exigence de qualité aux membres du groupe qui est un facteur sur lequel on doit s ‘appesantir pou réellement faire exploser les blocages ,car c’est la spécialisation des hommes dans une société qui permet de gagner des challenges ?
En conclusion , un forgeron ne néglige jamais le marteau de sa maison.
YA LUBU NINI NWETA NWETA LE NZOÏSTE TROUBLION QUI EMPÊCHE DE TOURNER EN ROND.