LE CONGO ENTRE LES GRIFFES DES POLITICIENS DE TOUS BORDS

 

L’histoire ne fait que se répéter avec toutes ses turpitudes en éloignant davantage les chances de reconstituer ses éléments  disparates sans lesquels aucune lecture éclairée ne peut se faire. 

la recherche de  la vérité  ou  de la lumière sur tous les événements qui ont marqué l’esprit des congolais de différentes générations   ,  depuis son accession à la souveraineté  jusqu’à à nos jours , est un  impératif qui doit être assouvi pour baliser le chemin d’un futur dénudé des sanglots ,  fait de tolérance,  de complémentarité et d’ouverture.

Ceux qui se donnent la peine  de  creuser les mystères  qui gouvernent  le Congo ,  notre patrimoine commun  ,  ce pays constitué d’ intelligences diverses , qui ne cessent de s’enfoncer dans le chaos , sont tous considérés comme des esprits égarés,  perdus ou en mission commandées par celui qui utilise la ruse et la force de la loi pour se maintenir au pouvoir, j’ai nommé Denis SASSOU- NGUESSO, cet espèce d’animal préhistorique comparé à un python à cinq têtes 

Dans le cas d’espèce , ne pas tirer les leçons du passé pour construire  le présent et penser le futur,  c’est patauger dans la marre au  diable.

Comment peut-on  vouloir changer les choses tout  en restant  amnésique du passé , sans être taxé de partialité  ?

Dans le cas contraire , seule une observation  extirpée de toute s formes de sentiments  peut -être la voie royale à des perspectives plus optimistes  pour le devenir du Congo.

On peut dire que l’hypocrisie est un art sordide pour se faire des amis d’ autant plus  qu’ici bas  celui qui prône la  justice engendre la haine.

C ‘est  ainsi  que le vieux sage Korobo Matsouaniste  a  toujours dit que la fin  justifie  les moyens.

Après les balbutiements des premières heures de l’indépendance comme toutes les jeunes nations en devenir d’Afrique et d’ailleurs ,  le Congo va  connaître ses  toutes premières perturbations d’envergures avec   les évènements des 13,14,15 Août 1963 dits des trois glorieuses  , comme pour bien s’identifier à la métropole , ressemblance pour laquelle très peu des gens se sont interrogés.

C e  moment qui marque l’avènement d’une horde de jeunes loups de la politique aux dents très très longues    sortis pour certains de l’occident avec des aventures diverses et d’autres  du système universitaire nouvellement créé sur place , va plonger ce petit pays d’Afrique Centrale dans un tourbillon de violence dont on est toujours pas sorti avec des acteurs qui se recyclent ou que l’on renouvelle sans pour autant que  la matrice ne soit changée.

Cette nuit perpétuelle des longs couteaux animée ,  par des acteurs politiques de tous horizons géographiques bien que partisans d’un même groupement politique , voguaient   plutôt  dans le sens  de leurs origines culturelles  sous la houlette de l’arbre qui cachait la forêt en la personne de Alphonse MASSAMBA -DEBAT le doyen. cette période qui aurait pu être celle du jaillissement de la lumière ,   révélera des hommes plutôt à la psychologie  de gangster qu’à celle de patriote révolutionnaire tels qu’ils se revendiquaient, fauchant au passage ceux qui ne pensaient pas comme ,  eux aux mépris des valeurs humanistes.

Pour mieux comprendre comment  l’homme qui incarne le mal au Congo s’est enraciné ,  il faudrait chercher à décoder  par ailleurs  le modus operandi de l’homme  congolais en l’observant à travers le prisme de ses valeurs culturelles d’origine ,  c’est à dire de son terroir  , car la nation n’est que le creuset de ces différences  dans son approche de complémentarité .

Sinon comment comprendre,    sous l’autorité de  MASSAMBAT DEBAT,   que  Pascal LISSOUBA, Premier Ministre de son état  , puisse vivre dans une ambivalence en apparaissant comme un agneau le jour et comme un loup  la nuit   ,car il  se déguisait après s’être  débarrassé de son costume cravate contre  un     treillis  de guérilleros,  Kalachinakov à la main pour   traquer ses adversaires politiques dont les plus symboliques sont MATSOKOTA ,POUABOU, MASSOUEME  dans  l’affaire du triple assassinat de 1965 avec   ses comparses du groupe de M’ pila que sont entre autres,  Ambroise NOUMAZALAYE, André HOMBESSA,  Antoine MABOUNGOU -MBIMBA, NDALLA Graille, Antoine DACOSTA, Hilaire MOUNTHAULT ,BINDI,LOUNDA …

Il faut noter que cette nuit là et à cause   des checkpoints qu’ils avaient  eux -mêmes fait  ériger , Pascal LISSOUBA   fut  surpris par un de ses parents boulanger qui allait livrer du  pain dans Brazzaville .

D’autres figures plus jeunes qui apparurent à cette même époque se distinguèrent par leur malfaisance et cruauté .

Le jeune lieutenant Denis Mathurin  SASSOU  qui officiait au deuxième bureau des armées comme adjoint du capitaine KIKADIDI ,  son compagnon d’infortune   à Cherchell et à St- MAIXAN  , ne fût pas sans reproche dans ces drames  , surtout en sa qualité d’instructeur en chef de la Défense Civile et de la JMNR respectivement dirigé par LOUNDA et Ange DIAWARA,  ce dernier ami intime et copain de fac d’Edouard MOUNGONDO dit Ange POUNGUI , deux personnages à la remorque d’Ambroise NOUMAZALAYE au nom de la solidarité entres enfants de Poto-Poto .

On ne saurait oublier ce trouble personnage qui est   MBERI Martin  , qui doit sa proximité avec le pouvoir du fait de son protestantisme apparent , mais qui en réalité avait ses complicités avec ses amis de OUENZE- MANDZANDZA comme Denis Mathurin, Justin LEKOUNDZOU, Benoit MOUNDELE-NGOLLO  à l’époque postier et bien d’autres encore.

  Martin, ce faiseur du vocable du grand NIARI  est  l’initiateur du   deuil de la nation KONGO  , bien avant SASSOU-NGUESSO, car c’est   lui  l’homme qui partait à  KINKALA , poster   des tracts accusatoires contre le Pool  ,   alors  que la révolution  battait son plein et que le pouvoir de MASSAMBAT DEBAT , dont il était aussi membre  récoltait les retombées de sa politique économique , au point de se demander par  quoi était – il animé en réalité ? 

 D’ailleurs une autre figure s’illustrera pour la première fois ,  en la personne de Bernard KOLELAS ,  lorsqu’il prendra la tête de l’opération dite du sabotage des premiers Jeux Africains de 1965  , cet acte constitua son entrée légitime en politique .

De tout ceci  naitra  , un capharnaüm  qui  conduira à la perte du MNR  en juillet 1968 pour donner naissance finalement le 31 décembre 1969 à cette pieuvre qui sévit jusqu’à ce jour ,  l’oligarchie criminelle qui est le PCT.

 Une chose nous interpelle encore à ce jour, c’est celle de la duplication quasiment trente ans après , entre 1963 et 1993,  des mêmes modes opératoires  avec les mêmes acteurs de l’époques encore en vie dans un  contexte ou l’élève est devenu maître , tout en étant dispatché dans des groupements politiques différents .

On est donc passé du monopartisme de 1963  au multipartisme de 1993 sans pour autant  qu’il n’y ait  un renouvellement des acteurs , ni des mœurs.

Au regard de cela  ,  il semble évident que les évènements violents et sanglants  qui ont inauguré le bal de la démocratisation  ,  ne soient qu’une conséquence logique et irrévocable de cette régénérescence ,  ou mutation de la guerre des clans ou plutôt  des gangs politiques qui durant des années n’ont  pas appris autres choses que limer des lames tranchantes avec la main droite et agiter des grenades dégoupillées par  la main gauche .

Par ailleurs ,  ce manque de lucidité et d’humilité de la part de ces acteurs a fait rater au Congo, le droit de procéder à un inventaire politique digne  de ce nom dont la responsabilité historique    incombait alors à l’UPADS  , à travers la révision des parodies de  procès  durant  tout le règne du PCT jusqu’en 1992 , pour consolider le pacte républicain.

,Hélas ce manquement n’a fait que révéler aux consciences aiguisées du caractère siamois du PCT et de l’UPADS, qui l’on d’ailleurs manifesté lors des dernières élections Présidentielle   de Mars 2021 qui ont couté la vie au  candidat Guy Parfait KOLELAS.

Et si finalement la paix retrouvée au Congo ne passerait-elle pas par la dissolution des deux parties jumeaux et criminelles que  sont le PCT et l’ UPADS ?

YA LUBU NINI NWETA NWETA  NZOÏSTE I LEMBOLO NIANDZI.

 

 

 

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