RESTRUCTURATION DE LA DETTE CONGOLAISE ENVERS LA CHINE : DÉSHABILLER SAINT-PIERRE POUR HABILLER SAINT-PAUL ?

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Solutionner un Problème en amplifiant un autre, ou se débarrasser d’un problème pour en crée un autre, telle est la maxime énonçant le mode de fonctionnement des gouvernements congolais au cours de ces trente dernières années.
En effet, les modèles de gouvernance peu vertueux, les flux financiers illicites vers les paradis fiscaux (par le truchement des sociétés écrans), des vols commis en bande organisée : voilà essentiellement à quoi se résume en peu de mots ce qu’est l’action du pouvoir de Brazzaville.
Aussi, les mécanismes de gestion sans vision claire, des investissements qui ont manqué de clarté aux yeux des congolais, ont fait l’objet d’une gestion opaque, croulant sous une administration laxiste et ethnicisée, couplée avec une incompétence avérée.
Dès lors, l’État congolais a vu ses déficits publics
grimper de manière exponentielle, avec à la clé une dette publique abyssale avoisinant 120% de son PIB, la norme communautaire en Afrique centrale étant de 70% du PIB.
Selon les données de la banque mondiale publiée le 21 janvier 2021, la dette publique du Congo s’élèverait à 6000 milliards de dollars en décembre 2019 – soit près du double du budget de l’État de 2021-.
Il sied de préciser que les comptes de la banque mondiale n’intègrent pas les dettes contractées par la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), auprès des traders pétroliers qui, grâce au prépaiement permettent aux producteurs de lever des capitaux via des prêts gagés sur les ressources naturelles.
Des prêts aux conditions nébuleuses et aux taux d’intérêts très élevés, qui ont plongé le Congo dans un travers consistant à hypothéquer le pétrole pour obtenir des capitaux, et à emprunter toujours plus.
Oui, emprunter toujours plus, au point où la dette de ce petit pays, de part sa superficie, mais grand grâce à ses richesses naturelles, est devenue insoutenable, faisant de lui le troisième de la liste des 17 pays les plus endettés du monde.
Ceci dit, la proposition de la deuxième restructuration de la dette congolaise envers la Chine, faite au président chinois par son homologue congolais, ne solutionne nullement le problème.
Elle permet simplement de rééchelonner une dette incommensurable, afin de reprendre les négociations avec le FMI, et de conclure un programme axé sur la facilité élargie de crédit, donc de l’emprunt. Rappelons que le Congo doit à la Chine 1300 milliards de fcfa, soit 2 milliards d’euros.

Comment en est-on arrivé là ?

Qui va payer l’addition de ce lourd tribut ?

Et quelle serait la solution pour sortir le Congo du gouffre infernal dans lequel il a été vautré ?
Pour répondre à ces questions, Denis Sassou-Nguesso, Jean-Jacques Bouya, Denis Christel Sassou-Nguesso, Gilbert Ondongo, Jean-Dominique Okemba, Bruno Itoua et compagnie, devront un jour comparaître devant le tribunal de la raison pure, afin d’être jugés pour atteintes aux biens, complicité de vol et recel, vol avec circonstances aggravantes, crimes contre les générations futures, etc.

Hasta la victoria siempre !

YA LUBU NINI NWETA NWETA LE NZOÏSTE LUCIDE.

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