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Actualité-Santé .
Lors de l’inauguration de la polyclinique internationale de Brazzaville en sigle POLIBRA , l’éminent professeur cardiologue et cancérologue Jean- Bernard Nkoua MBON, a tenu des propos très surprenants , qui viennent renforcer les pratiques iconoclastes dans le cadre de l’offre globale de soins , en insistant sur la qualité des prestations y relatives ,
Notre professeur au cours de son exposé , ne s’est pas gêné de tenir des propos dont la teneur peut se résumer comme ceci « …parce que c’est le privé qui booste le public, le public n’a jamais booster le privé , c’est le privé qui tire le public vers le haut… »
Franchement Monsieur le Professeur êtes-vous sérieux ?
Comment osez-vous confondre les services à caractères marchands et les services publics ?
La différence , entre l’offre de service public et le service marchand ne peut être appréhendé aussi simplement par un public , qui a du mal à distinguer l’Etat, du citoyen qui en est le serviteur.
L’Etat dans son rôle régulateur dans le cas précis est le seul, qui édicte le cahier de charges que doit remplir tout opérateur souhaitant se lancer dans le secteurs des soins médicaux ainsi pour éviter tout excès et tout abus .
Les soins médicaux ne sont pas à confondre avec les soins cosmétiques ou des actes de chirurgie esthétique , d’autant plus que la santé publique est un enjeu de développement économique et d’épanouissement socio -culturel , qui nécessite un encadrement des pouvoirs publics au risque d’ouvrir un accès incontrôlable à des esprits mercantiles.
Parler du rôle du privé comme facteur de déclenchement de l ‘émergence économique, a du sens dans les domaines commerciaux, financiers , industriels et autres…, Mais pas dans le domaine des soins médicaux, surtout pour un homme qui , après avoir presté à l’étranger où les choses sont bien organisées , et qui dans une certaine mesure a profité de certaines largesses , pour accéder au sommet de la décision de santé publique au Congo , ce serait faire preuve de beaucoup de légèreté et d’inconséquence notoire.
Monsieur le Professeur Jean – Bernard NkOUA- MBON , vos propos transpirent une logique qu’on voit même avec les services mortuaires , finalement transformés en produits marchand s où seule compte la rentabilité au point de se demander si l’explosion des décès qui endeuillent les familles congolaises seraient une aubaine économique ,
Pour mémoire un constat nous semble être pertinent .
Le Congo , au milieu des années 70 et 80 , ne comptait pas plus de cinq professeurs ni d’agrégés en médecine , pourtant les services de santé publique fonctionnaient avec un peu plus de cohérence et quasiment pas d’évacuations sanitaires, mais depuis l’invasion des barbares en octobre 1997, on assiste à une explosion , sinon à une croissance exponentielle du nombre de professeurs- agrégés, tous curieusement concentrés à Brazzaville avec un rendement des plus médiocres, depuis l’accession du Congo à la souveraineté , au point de faire de l’hôpital Général de l’ AEF ,une grande bâtisse sans vie qui ne sert que de mouroir public à tous ceux qui oseraient s’y aventurer.
Monsieur le Professeur , si l’Etat que vous incarniez entretemps n’a pas pu sauver des vies pour des cas bénins , pensez-vous que c’est votre clinique qui n’a d’internationale que vos fantasmes , qui relèverait l ‘énorme défit de la santé pour tous ?
Bravo au CHU et bravo au professeur Jean -Bernard NKOUA -MBON , on peut toujours compter les nombres de morts au Congo.
YA LUBU NINI NWETA NWETA,IL PIQUE MÊME LE PRESIDENT
NZO NI NZO KWUA.