Le chef d’Etat Major de l’armée de terre, le Général Bokemba , gérait plusieurs Ngoulou. Chaque fin de mois, des bulletins de 1000 officiers tombaient entre ses mains grâce à un mécanisme qui a été démantelé par le Ministre des Finances sous l’impulsion de bic rouge Roger ANDELY .Ce pactole lui a permis de bâtir un véritable empire(plus 100 parcelles à Brazzaville, un vaste domaine dans lequel son corps a été inhumé). Selon certaines indiscrétions, une somme de 24 milliards FCFA aurait été trouvé dans l’une de ses résidences
Le haut commandement militaire proche du pouvoir de Brazzaville : Le dernier rempart d’une forteresse qui vacille.
Les derniers soubresauts observés au sein du haut commandement militaire congolais, ne présagent pas des lendemains paisibles pour le pouvoir de Brazzaville.
En effet, comme dans toutes les dictatures, les signes avant-coureurs de la fin d’un règne se traduisent souvent par le délitement de l’armée, ou par la maladie du chef tyran.
Ceci dit, le détournement de 17 milliards de fcfa par les officiers supérieurs des FAC, prétextant l’entretien des troupes militaires dans le département du Pool, sonne le glas d’un haut commandement militaire en pleine tempête.
Cet organe taillé sur mesure pour la dictature de Brazzaville, et qui autrefois était une citadelle imprenable et le dernier rempart d’un régime conçu pour s’éterniser, est devenu avec le temps un conglomérat d’officiers véreux atteint par le syndrome de la kleptomanie.
Ces derniers, pris en flagrant délit de vol, s’accusent mutuellement au point d’en venir aux mains, à l’image des bébés noirs qui n’hésitent pas à se donner en spectacle machette à la main, en vue de se mutiler réciproquement.
Cet état de fait traduit le manque de sérénité au sein de cette caste d’officiers à qui on a jamais appris les codes de déontologie pour le respect de l’éthique militaire, mais au contraire l’enrichissement illicite au détriment des couches sociales défavorisées.
À l’aune de plusieurs dictatures, la fin inéluctable de ce règne sans partage se fera sans doute par le désagrégement interne d’un haut commandement militaire arrivé certainement au terme d’un cycle déliquescent.
En outre, la disparition sous les feux de la rampe, de la première dame du Congo du fait de son état de santé fugace, et la santé fragile d’un président désormais sous infiltration, dans le but de soulager ses douleurs récurrentes, sont autant d’indicateurs qui annoncent la fin d’une épopée imminente.
Oui, il n’y a rien de nouveau sous le ciel, dixit l’Ecclésiaste; ce qui a été, s’est ce qui sera, ce qui s’est fait, c’est ce qui se fera, et si l’empire romain a connu son déclin au 5 ème siècle, l’empire d’Oyo passera encore plus facilement.
À tous les défenseurs de ce régime despotique, comprenez que c’est ici un lieu commun de la pensée humaine, d’admettre que toutes les choses recommencent et parcourent à nouveau le cercle de leurs saisons premières, et qu’il n’y a vraiment rien de nouveau sous le soleil.
Hasta la victoria siempre !
YA LUBU NINI NWETA NWETA, IL PIQUE MÊME LE PRESIDENT.
NZO NI NZO KWUA.