C’est au micro de la chaîne VOX TV que le président de l’union nationale des opérateurs économiques du Congo, en sigle UNOC, Mr El Hadj Djibril Bopaka, a livré sa grille de lecture concernant la situation économique congolaise qu’il juge préoccupante.
À ce titre, plusieurs points on été évoqués lors de cet entretien, avec notamment en ligne de mire, le fonctionnement des institutions congolaises.
Au sujet de la rencontre entre la chambre haute du parlement, à savoir le Sénat, et la délégation des conseils consultatifs nationaux, celui qui est à la tête de l’UNOC depuis 1985, a estimé que cette rencontre n’avait pas lieu d’être.
En effet, Mr Bopaka pense que le collectif des conseils consultatifs n’avait pas vocation à solliciter l’appui du Sénat, pour l’allocation de ses crédits de fonctionnement.
Il voit à travers cet acte incongru, le disfonctionnement des institutions congolaises, et une perte de légitimité du collectif des conseils consultatifs, censé apporter de l’aide aux différents opérateurs économiques.
Par ailleurs, l’actuel président de l’UNOC a fustigé le laxisme de l’État congolais, concernant son manque de fermeté vis-à-vis des différents faussaires de la République.
Selon Mr Bopaka, aucune sanction visant à inquiéter ces fraudeurs, qu’il qualifie de gros poissons, n’a jamais été prise par les organes de répression, dans le but de mettre de l’ordre au sein de l’appareil de l’État.
Partant du principe qu’aucun congolais n’est plus congolais qu’un autre, et s’appuyant sur le discours de Denis Sassou-Nguesso, concernant les antivaleurs et la corruption, il affirme ne pas regretter les propos durs tenus à l’égard de tous les fossoyeurs connus de la République.
Aussi, le président de l’UNOC a du mal à concevoir l’ascenseur social dont ont bénéficié tous ceux qui se sont enrichis comme par enchantement, en tapant dans les caisses de l’État, sans être sanctionnés.
Il estime que face à la crise économique sans précédent que traverse le Congo, les autorités compétentes devraient se montrer plus répressives, en donnant un coup de pied dans la fourmilière, afin de mettre hors d’état de nuire et de désorganiser ce système mafieux.
Cependant, d’aucuns voient à travers cette sortie du président de l’UNOC, l’expression de la langue de bois d’un homme qui a pendant longtemps bénéficié des largesses de ce système qu’il fustige à boulet rouge.
Décidément, entre le politiquement correct du président de l’union nationale des opérateurs économiques du Congo, et sa supposée fourberie, quel est l’œil qui dit merde à l’autre ?
YA LUBU NINI NWETA NWETA,IL PIQUE MÊME LE PRESIDENT.
NZO NI NZO KWUA.