LE CURIEUX SILENCE D’ALAIN MABANCKOU N’EST-IL PAS LE SANGLOT DE L’HOMME NOIR ?

Devenu maître-chien à ses heures perdues  aux états- unis d’Amériques  ,  notre intellectuel de renom ,  est lauréat du prix renaudeau 2006  .

Cet alchimiste de la culture et des arts , entre autre sapélogue , musicoloque, politologue ,  concepteur du printemps du bassin du Congo , approche qui annonçait le basculement des dictatures d’Afrique Noire Francophone dans les ténèbres et qui suscitât d’ailleurs beaucoup  d’engouements et d’espoirs pour ces âmes meurtries et affaiblies  , a fini par  disparaitre ,se dissiper  de lui même , de manière inversement   proportionnelle à ses diverses  apparitions  .

Chose bien curieuse ,voir interrogative !

Les apparitions  de l’auteur dans les différentes chaines occidentales ont tari comme peau de chagrin à la manière  d’une  logomachie ou logorrhée qui  ne faisait qu’accompagner cette visibilité propre aux stars de la pop musique ou de la rumba congolaise (Ndombolo) .

Cette forte audience dans les « charts » ,  l’a conduit vers les sommets ou les strapontins les plus prestigieux du gotha intellectuel franchouillard et transafricain.

Tour à tour  , titulaire de la  chaire de création artistique pour l’année de 2015 -2016 au Collège de France, invité à l’Elysée sous François Hollande pour la question  des dictatures en Afrique Francophone Noire, promu ,  chef de projet pour une réflexion autour de la langue française et la francophonie par MACRON ,   rôle qu’il déclinera  par une  lettre ouverte à son bienfaiteur  , qui malgré tout récidivera en lui confiant la responsabilité d’  orateur principal pour la commémoration du centenaire  de l’Armistice en 2018  , devant une pléiade de  dictateurs Africains et finira de son plein gré de promouvoir  l’ idée d’un  Thing -Thank pour le Congo ,  lors de la présentation de son  livre  intitulé  les » cigognes  sont immortelles », projet qui finalement  tombera dans les oubliettes.

Malgré la permanence de la gouaille le caractérisant ,  l’emmenant  à être partagé entre les plateaux télé et  radio , commissions parlementaires et autres forums , notre solitaire intellectuel,   n’a pas fini de nous surprendre amèrement de cette longue croisade dont le Congo sort bredouille .

Pour preuve ,  la situation est demeurée inchangée .

Pire encore , il  nous surprendra d’avoir convié ses concitoyens d’aller voter massivement lors des dernières pseudo-élections présidentielles de 2021  ,  faisant fi de toute lucidité à l’endroit d’un régime dont il conteste la légitimité et la légalité .

Les dés n’étaient- ils pas pipés d’avance !

A partir de la  , l’intellectuel s’enfermera  de lui même dans une duperie en croyant grotesquement à une élection sincère comme dans une véritable démocratie  , au point de se demander si ce n’était pas une façon de s’excuser de ses errements du passé  auprès d’une personne à qui ,  il reconnu les qualités d’un grand homme de culture lors d’un entretien à Mpila en 2010.

Créant du coup un trouble dans l’ esprit des vigies de la conscience politique qui  découvrirent des réflexes amnésiques de la part de ce grand pourfendeur des injustices et des inégalités.

Tout le monde est resté stupéfait de cette attitude d’autant plus que   l’on sait   ce qu’il  est advenu de ces joutes politiques  , avec  le sort dramatique qui a été réservé au peuple congolais notamment au principal  challenger politique ,Guy Brice Parfait KOLELAS , situation qui jusqu’à  présent plonge tout un pays dans le deuil et la consternation mais qui curieusement laisse silencieux les sanglots de ce grand défenseur des causes nobles, sauf s’ il nous réserve un autre plaidoyer d’une envergure inestimée .

YA LUBU NINI NWETA NWETA , IL PIQUE MÊME LE PRESIDENT.

Partager :