LES CLOWNERIES DE MINGWA BIANGO.

 

L’incapacité à se projeter dans l’avenir ,  se soigne par le silence et non par des farces, tours ou  numéros de clown ,  comme chez Louis Aragon ,en empruntant des gesticulations  dixit le vieux sage korobo  Matsouaniste .

En lisant les pitreries de l’article intitulé

« AU GÉNÉRAL JEAN-MARIE MICHEL MOKOKO, PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE DU CONGO-BRAZZAVILLE. Par Mingwa BIANGO  »  , 

on n’est pas loin d’avoir le tournis et  se demander  , c’est quoi réellement la différence  entre un combat politique et un complot politique ?

Lorsque on est incapable de se prendre en charge et de se salir les mains pour courir après les  opportunités on devient un démagogue, un combattant assisté.

Il est regrettable de constater que toute cette diaspora ne se compose  que de prestidigitateurs , d ‘hypocrites , d’obscurantistes ( des  Ndokis,)  qui se soutiennent les uns et les autres dans la bêtise.

A l’heure où le renouvellement générationnel et ce de façon irréversible est    en marche en Afrique, il est effarant, déplorable , consternant , incompressible ,stupéfiant, ubuesque,  de voir des quinquagénaires se prenant encore pour des jeunes  espoirs de leurs pays respectifs ,  pleurnicher et falsifier l’histoire .

Pour illustrer tout ce qui vient d’être dit nous allons nous appesantir sur le paragraphe suivant »… En revanche, votre candidature à l’élection présidentielle du 20 mars 2016 fut une véritable révélation, non pas de l’officier militaire supérieur et artisan de la Conférence Nationale Souveraine de 1991 que vous êtes. .. , » il est curieux de constater que  l’auteur soit pris par,  comme des troubles d’amnésie,   qui balaient d’un revers de main toute la cohérence de la construction littéraire de ce texte .

Sinon, comment comprendre que ce même officier général qui fut à la tête du  haut commandement militaire comme chef d’état major des armées , est celui-là même qui perturbera , le processus de démocratisation entamé avec la Conférence Nationale Souveraine de 1991 par une tentative de coup d’Etat le 20  janvier 1992  sous la houlette d’une brigade  du GAP ( Groupement Aéroporté )conduit alors ,  par l’actuel général de division Blanchard   OKOI, chef des Armées  de son Etat ,  à l’époque capitaine .

C’est cet acte qui mettra en péril l’avenir de la démocratisation du Congo.

Ironie du sort , c’est ce même duo qui se retrouvera face à face lors de la descente à Brazzaville  du candidat MOKOKO ,  en Février 2016 lorsque son cortège  fut caillassé par des éléments incontrôlés de la force publique , acte par lequel le General MOKOKO , reprochera à son petit d’avoir trahi le pacte conclut auparavant,  matérialisé par un SMS .

 

L’une des raisons  parmi tant d’autres qui le conduisit soit disant à poser cet acte ,  était la réorganisation du haut commandement militaire   par la nomination des hommes dont il n’avait ni la maitrise,  ni  le contrôle  total.

Ces quelques éléments ,  pris   parmi tant  d’autres qui  cachent bien   l’iceberg, dénotent de la complexité de la thématique que vous abordez avec , ô combien beaucoup de légèreté et de raccourcis.

Pour mémoire , il serait convenable  de rappeler que le Général MOKOKO , après avoir rompu avec son grand l’empereur Denis SASSOU-NGUESSO en 1991 , finira après s’être brouillé avec le Président LISSOUBA en 1993, par renouer avec son mentor ,  son amour de jeunesse ,   c’est a dire l’ actuel Chef d’Etat, d’abord en exil en France jusqu’au coup d’Etat sanglant du 5 juin 1997 , qui l’emmènera au pinacle comme tour à tour  , conseiller pour la paix et la sécurité en Afrique , représentant personnel du Chef de l’Etat dans la crise Centrafricaine  ,  enfin représentant pour l’Union Africaine en Centrafrique.

Au regard de tout ceci  , comment notre analyste politique ,  peut encore  croire au salut en s’accommodant d’un tel personnage qui de par son bagage et son parcours n’a pu susciter l’adhésion des hommes de troupes qui auraient pu donner l’assaut final au cas où  , en 2016 pour accompagner le printemps congolais de 2015 .

Ne pas prendre  tout ceci en compte ,  ce serait faire preuve de cécité politique et de naïveté maladive  , sauf si on est animé par des intentions malsaines de falsification tous azimut de l’Histoire.

Une chose est sûre et  certaine , avec ou sans MOKOKO , le Congo connaîtra un autre avenir après le départ de SASSOU NGUESSO.

YA LUBU NINI NWETA NWETA,IL PIQUE MÊME LE PRESIDENT.

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