La prétention de faire la politique sur la place de Paris est née des congolais qui pensaient qu’ avoir des diplômes supérieurs suffisaient largement à se jeter dans les arènes politiques.
Les difficultés croissantes auxquelles le Congo se confronte depuis le processus de démocratisation déclenché en 1990 réveille les instincts de libertés manifestés à travers la citoyenneté dont les plus fondamentales sont le droit de se réunir en association ou parti politique.
Mais , le hic dans cette histoire c’est la prolifération de groupuscules dont les objectifs sont mal structurés et qui plus sont sans stratégies à la recherche dont on ne sait quel idéal .
Ceci est souvent caractérisé malheureusement par des attitudes égoïstes et égocentriques qui n’ont d’égal que l’obscurantisme qu’ils prétendent par ailleurs combattre .
Il n’est donc pas étonnant de constater amèrement , que les résultats escomptés jusqu’alors ne soient pas à la hauteur des attentes d’autant plus que les préjugés sur les uns et les autres demeurent irrémédiables .
Après le Codicor, Congo ya Sika, les Amis de la République , le Comité d’Actions, Rupture ,MRLC, les Assises , structures dans lesquelles on retrouvait les même personnages mais avec des têtes d’affiche différentes.
Il y a pratiquement deux années arrivait sur le marché un nouveau produit à l’emballage exotique dénommé CRC ou Congrès pour la Renaissance du Congo .
Lancé avec fracas le 14 décembre 2019 à Paris , devant une pléiade de personnalités haut en couleur de la diaspora , sous le haut patronage de Clément MIERASSA , le seul opposant qui pouvait curieusement sortir sans autorisation à ce moment là , le CRC avait suscité un grand espoir pour certains esprits d’autant plus que les Assises depuis sa reprise par l’équipe du Président John -Binith DZABAne se faisait plus entendre , car il promettait de déplacer les montagnes là ou tous les autres avaient échoué.
Cela paraissait comme une nouvelle façon de faire de la politique avec l’implication à la fois des acteurs de l’intérieur et de l’extérieur surtout , chose inédite , l’engagement des officiers de la force publique de la diaspora d’activer leurs réseaux à l’intérieur ainsi que l’imbrication de la société civile et de la population pour lancer une opération de soulèvement d’une envergure jamais connue pour empêcher les échéances électorales du 21 mars 2021 devant aboutir au » dégagement » de SASSOU-NGUESSO.
Mais c était s’y méprendre sur la capacité du commandant à savoir lire une boussole en plein océan.
Le colonel Simon MOUSSOUNDA , c’est de lui qu’il s’agit , cet officier de transmission formé en URSS apparut comme le leader naturel de ce groupe au mépris des règles élémentaires qui voulurent que le futur dirigeant soit le fruit d’un consensus .avant le congrès constitutif .
A priori , le mode de gouvernance de départ était celui d’une direction horizontale c’est à dire la désignation d’un comité de pilotage.
Malheureusement , Le colonel Simon MOUSSOUNDA , saborda les fondamentaux qui virent naître cette structure conçue pendant les nuits sorcières à ROSNY-SOUS BOIS , dans l’esprit d’un conclave.
Saisi par une mégalomanie compulsive , Simon MOUSSOUNDA s’érigea en leader sans leadership désigné et commença à couper les branches d’arbres de tous ceux qui pouvaient lui faire de l’ombre ou gêner son omnipotence, au point de se demander s’il n’obéissait pas finalement à une tour de contrôle extérieure de Paris , c’est à dire située dans l’Equateur .
Il vantât les mérites d’un soulèvement populaire qui curieusement n’arrivera jamais mais dont les termes ont été repris récemment par un groupe de manipulateurs de la diaspora pour le 15 octobre 2021 .
Au file du temps , les observations font apparaître une répétition des faits et des effets comme dans les initiatives antérieures dont les origines peuvent peut être s’expliquer par les premiers pas ou les premier cris du bébé politique venant de naître .
Pour votre gouverne , il serait fondamental de rappeler que l’apothéose des débuts avait déjà failli tournée au cauchemar , car l ‘Espace MONCASSIN où fut célébré cette retrouvaille ou cette grand-messe est l’un des lieux les plus onéreux et le mieux feutré de Paris pour fêter une victoire .
Comment – est ce , des combattants se préparant à aller dans un champs de bataille peuvent s’adonner à des tours de grands illusionnismes , en vendant la peau de l’ours avant de l’avoir tué , surtout qu’on y trouvait également un officier de référence ayant une grande carrure en la personne du Colonel -Général Ferdinand M’BAOU .
Ces spécialistes du labourage à contre- sens qui mettent la charrue devant les bœufs , se sont retrouvés avec une note salée dans les bras , une ardoise dont les cotisations des membres n’avaient pas suffit à combler .
C’est ainsi qu’on fit appel au spécialiste du financement des opérations spéciales en la personne de monsieur Anthyme BAYIMINA , cet ancien expert de la BAD (Banque Africaine de Développement) qui prêta déjà ses compétences dans les Assises et dans la Campagne Présidentielle du Général MOKOKO, pour rappeler à chacun des membres à son devoir par la pression et le harcèlement, tel un chien lancé sur des indésirables indécrottables créant du coup un sentiment de désolation de la part de ces derniers
La gouvernance consensuellement choisie ,celle d’un comité de pilotage se substituât en une gouvernance dictatoriale, s’appuyant sur une petite nomenklatura composée de trois personnes dont principalement David LONGUI, le grand théoricien , logicien et doctrinaire ,Anthyme BAYIMINA l’expert- démographe et MOUSSOUNDA lui même expert en transmission militaire .
Très vite dans une perfidie qui le caractérise , le colonel MOUSSOUNDA , vida du forum et ce , sans sommation aucune de nombreux membres , qui ne pouvaient plus accéder aux vidéos conférences faute de posséder les codes d’accès .
C’était sans oublier que notre colonel , qui appliquait des méthode pouvant s’apparenter a celle d un certain STALINE , qui chassa LAVRENTI BERIA et Leon TROTSKY , avait été initié aux pratiques russes pendant son séjour de formation militaire dans cet environnement glacial .
C’est ainsi , sans préparation aucune et surtout sans manque de discrétion , on vit apparaître sur les toits des personnes criant dans tous les sens à l’instar du tonitruant Georges GOMA du Canada, qui promettait envahir les rues de Brazzaville par une insurrection populaire.
Cette théâtralisation du combat politique mit vite la puce à l’oreille du pouvoir de Brazzaville , qui ne tardera pas de mettre les produits dans les trous afin de pousser les rats hors de leurs tanières.
Ce brillant officier de transmission et essayiste à ses heures perdues , se retrouvât au purgatoire avec le cœur blessé pour avoir maladroitement et imprudemment livré ses ouailles en pâture, lui qui assistât impuissant à la débâcle de la garde présidentielle du Président LISSOUBA face au Cobras de Denis SASSOU-NGUESSO , en 1997.
Ceci d’autant plus que l’équipe parti de Paris pour infiltration à Brazzaville tomba dans la gueule du loup
A notre prétendu officier de retourner à l’école.
YA LUBU NINI NWETA NWETA , IL PIQUE MÊME LE PRESIDENT.