Ah ! pauvre Congo, nous sommes hantés par l’individualisme forcené , la recherche de rente de situation alors que seule la discipline de groupe pourra nous sortir du marasme .
Ne nous étonnons pas de faire du sur place .
Tel Emile Zola , empli de sagesse et d’humanisme qui prit sa plume et défendit l’honneur de cet homme qu’était Dreyfus accusé faussement pour haute trahison,
Zola dont le réquisitoire est devenu célèbre dans le journal l’aurore à savoir » j’accuse » notre ami et frère MINGWA BIANGO, de Congo Liberty , voulut à son tour , se prêter à l’exercice et ainsi sauver le soldat Ryan, notre compatriote l’officier Jean Marie Michel MOKOKO, cherchant ainsi à éditer l’exploit , prenant la défense, bec et oncle à la manière de cet illustre écrivain écrivain , révulsé par l’injustice que l’on infligeait à ce pauvre juif que fut Dreyfus. Mais , à cet exercice périlleux et donc méticuleux et si exigeant le talent du faire défaut au point d’ enfanter une vraie et pure parodie.
Dans une caricature totale et burlesque, il se mit a plaider une cause, somme toute noble , dans un rafistolage des plus sommaires, au point de mêler les pinces dans une affaire qui aurait pu gagner en clarté comme l’eau de roche.
Nul doute que la plaidoirie, pour bancale qu’elle parait, charge plus le navire MOKOKO qu’ autre chose. Car , on mélangeant le vrai avec l’ivraie , on édulcore tout.
On se perd dans cette marre au diable .
Car il est bon et juste de défendre une cause pour peu que l’on reste dans la vérité, que l’on restitue les choses dans leur vérité première , au risque de se faire épinglé par le lecteur.
Tel est donc le cas, dans ce plaidoyer truffé de contre- vérités.
Des propos déstructurés faisant plus dans l’affectif , dans le raisonnement à l’emporte- pièce. voire l’idolâtrie que dans le souci d’éclairer.
En lisant les pitreries de l’article intitulé au Général…
Où donc est la vérité lorsqu’il couvre son personnage de seuls lauriers au point de sublimer sa personne.
En omettant que c’est le même officier supérieur…
Il y a chez les congolais une forte propension à tricher avec l’histoire. Ce qui fait notre malheur.
MOKOKO est bon mais force est de reconnaître qu’il a eu un parcours des plus chaotiques. Comme tout humain , il a des défauts. Et le meilleur service qu’on puisse rendre à un homme , c’est de l’emmener à faire son mea – culpa , à s’amender et non à cacher sous le boisseau, ce qui est en soi une vérité de la palisse
A bon en entendeur salut.
YA LUBU NINI NWETA NWETA , IL PIQUE MÊME LE PRESIDENT.