A titre de rappel le Candidat à l’élection présidentielle de mars 2016 Jean Marie Michel MOKOKO, avait recueilli 13,74 % des voix et était 3e sur neuf candidats parmi lesquels son compagnon d’infortune OKOMBI SALISSA.
il n’avait cependant pas reconnu la réélection de Denis Sassou- Nguesso et avait appelé à une désobéissance civile qui fit pschitt faute de base électoraliste mais comptant sur la pugnacité des populations du Pool vivant au sud de Brazzaville , alors que son concitoyen de MAKOUA Jean NGOUABI avait jurer de donner son corps en sacrifice contre toute injustice infligé à son poulain.
Arrêté en juin 2016, passé en jugement et condamné le 11 mai 2018 à 20 ans de prison pour « atteinte à la sécurité intérieure de l’État », ses partisans continuent à tenir un discours laudateur à celui qu’ils considèrent , comme étant le vainqueur de ce théâtre électoral alors que , la réalité et les dessous de sa candidature sont bien à l ‘opposé de leur affirmation grotesque.
En effet , la malice de cet homme supposé intègre a réussi à tromper et à enfumer une partie du peuple comme les ressortissants du Niari , du Kouilou dans la logique de tous ensemble sauf le Pool, mais pas Denis SASSOU -NGUESSO , qui le connait mieux que quiconque.
Chers compatriotes ,
Il est temps de révéler les dessous de son arrestation et la vraie face de cet homme que l’on veux continuer à vendre aux congolais par des personnes maléfiques , anti- peuple, qui n’ont jamais souhaité le bien être du Congo , dans le but de montrer à la face du monde que le Général MOKOKO n’est qu’un imposteur qui a voulu utiliser le peuple pour se venger de ses querelles et contradictions sentimentaux-sexuelles avec Denis SASSOU-NGUESSO ,qui l’a d’ailleurs étalé par le sermon qu’il avait tenu lors de l’inhumation de sa chère épouse. en des termes suivant: « …ceux qui t’on tuer le payeront… »
Général MOKOKO est comme un satellite raté au moment de son lancement .
Voyant la fin de SASSOU-NGUESSO , s’annoncer du fait du blocage constitutionnel pour briguer un troisième mandat ,le haut commandement des sages-sorciers du nord se réunirent en conclave pour désigner celui qui devait être le nouveau pape du nord , ainsi fut jeté le dévolu sur la personne de MOKOKO.
Au fondement de cette idée , était la difficulté que représentait SASSOU-NGUESSO ,face à cette nasse constitutionnelle.
Ainsi pour garder le pouvoir dans le bloc structurant et historique du nord ,il fallut ménager le chou et la chèvre , donc proposer à SASSOU-NGUESSO, un deal consistant de passer la main à son frère cadet dans le but ultime de garantir à la fois le pouvoir du nord et assurer une retraite gracieuse à ce dernier qui en guise de réponse fît profil bas et s’y résigna sans formellement adhérer à l’idée.
C’est suite à ce contexte que s’annoncera le verdict suprême des élections , auxquelles MOKOKO attendu comme messie ne deviendra qu’un nébuleux candidat en troisième position car , la palme de l’ élection revenait à Guy Brice Parfait KOLELA un Bakongo .
Il faut signaler que ces résultats seront perçus comme une alerte de la difficulté de transmission du pouvoir dans le contexte du bloc structurant ,ce qui donna du grain à moudre à SASSOU-NGUSSO , échaudé par le crime de lèse- majesté, à la fois par l’amertume de voir un Bakongo à la tête de l’Etat .
C’est ainsi que SASSOU-NGUESSO prit à contrepied ces sages-sorciers et leur annonça l’hérésie de leur choix en la personne du messie J3M , car il n’est pas celui qu’on attendait.
Ce fut la stupéfaction général dans le camp du nord tétanisé ,celui-ci dû se ressourdre au tour de poignet que donna SASSOU-NGUESSO à ce stratagème pour conserver le pouvoir.
Pour y parvenir Guy Brice Parfait KOLELA fut convoqué dans les profondeurs de la nuit pour se voir dicter une ligne de conduite qui va apeurer ce dernier jusqu’aux concessions les plus ignobles.
La suite nous la connaissons tous.
Quant à MOKOKO , il subit le sort d’un cadet irrespectueux qui n’a pas les épaules larges pour mener une bataille sérieuse afin de garantir les équilibres politique nationaux au point de déclencher les débuts de sa descente aux enfers .
Cette situation scabreuse mis dans l’embarras l’opposition, dans sa composante nordiste , qui de son côté dans ses officines nébuleuses et obscurantistes tenait une comptabilité électorale , sous les auspices de Marion MUANDZIBA, tel un gourou à travers les réseaux sociaux , au point de ne pas pouvoir annoncer à la face du monde ou à l’opinion publique les résultats générés par le vote réel d’autan plus que c’est un Bakongo qui était en tête de course .
C’est cette lourde charge comme une patte chaude mis entre les main de son excellence Zacharie BOWAO , qui fut la pomme de discorde entre les différents partenaires de cette union consacrée de façade.
Il incombe donc à ce dernier qui porte une lourde et implacable responsabilité de sortir le Congo de ces méandres ,qui ont déjà emporté outre-tombe le vainqueur supposé de ce premier tour sans oublier tous les autres , qui nous ont déjà quitté » KALAKALA,… »
Au risque de se voir lui-même avaler par ce même tourbillon .
Quiconque contesterai cette version des faits est tenu d’en apporter les éléments contradictoires!
Pour assainir le paysage politique au Congo , il faut prendre le courage de dire la vérité et de l’assumer.
Qui est donc le général MOKOKO ?
Cet ancien AET , Saint -cyrien de la promotion Charles De gaulle sorti en 1972 , a commencé activement dans l’APN en 1973, après avoir fait ses armes d’application à Anger à l’école du Génie Militaire.
Cet enfant chéri et gâté du trio Marien- Joachim-Dénis, n’a jamais été victime des soubresauts politiques d’alors et ne fut pas non plus exempt de vices.
D’ailleurs lors du triple assassinat de 1977 , il fut impliqué dans les opérations de récupération de la dépouille du cardinal Emile BIAYENDA, en sa qualité de chef de corps du génie militaire.
Ces prouesses feront de lui un élément dans la neutralisation du duo ANGA-YHOMBY dans la quête de vérité de l’assassinat de Marien NGOUABI, jusqu’à leur chute le 5 Février 1979 date à partir de laquelle un boulevard s’ouvrira pour lui jusqu’à son ascension à la tête de l’APN à partir de 1987, qui marquera paradoxalement le début de sa déchéance.
Après avoir échappé à plusieurs tentatives de neutralisation de la part de son bienfaiteur de l’époque , il profitera de l’avènement de la Conférence Nationale pour se tailler une carrure opportuniste d’officier du peuple , mais des circonstances finiront par révéler sa vraie nature, d’abord en Janvier 1992 avec cette tentative de coup d’arrêt du processus de démocratisation initié au paravent, pour des mobiles qui jusque-là n’ont toujours pas été éclairé de sa part.
Ensuite il va récidiver à l’arrivée du président Pascal LISSOUBA en février 1993, profitant de la crise politique en cours pour s’ériger en redresseur de tord sans réellement en avoir l’étoffe , pour en réalité camouflé des angoisses de la perte de son strapontin comme chef d’Etat Major des Armées , et finira donc par échouer en exil aux frais et à la charge des lobbys financiers en attendant son heure de gloire.
Malgré tous les investissements mis sur lui ,ce dernier n’ayant pas le courage de ses ambitions finira par se ranger derrière son ennemi intime en 1997, dans leur quête de destruction du Congo, tel un éternel second à l’image du grand Cycliste Français Polydore la suite vous la connaissez.
Le général MOKOKO aurait-il manqué de loyauté vis à vis de Denis SASSOU-NGUESSO ?
YA LUBU NINI NWETA NWETA , IL PIQUE MÊME SON PRESIDENT.