Au Congo, les dernières nominations au grade de général ont cristallisé des pathologies psychiques, déjà présentes au sein de la classe politique dirigeante.
Ceci s’est traduit par une excitation intense incontrôlée, une hystérie collective, à l’image d’une névrose caractérisée par une tendance aux manifestations émotives spectaculaires.
L’ivresse du galon de général, a pour ainsi dire fait des ravages ces derniers jours, elle s’est manifestée par des symptômes d’apparence organique, et par des manifestations psychiques pathologiques très graves.
Désormais, entre délire et démence, la nuance entre ces deux troubles psychiques, au Congo, s’amenuise considérablement.
En effet, deux généraux stars se sont distingués ces dernières heures, par des comportements morbides, dûs aux désirs excessifs de la puissance et de la gloire; Obami Itou Fils et Serge Oboa, tous les deux élevés officiellement au rang de général.
Le premier, directeur général adjoint de la police nationale, Obami Itou Fils, s’est vu porter en triomphe à son domicile, par des chants traditionnels, en l’honneur de celui qui semble être désormais le mieux placé, pour succéder à Jean-François Ndenguet, au poste de directeur général de la police nationale.
Le second, Serge Oboa, directeur général de la sécurité présidentielle qui, tel un monarque africain, a mis le sceau à la perfection, en s’octroyant les honneurs de roi, et en arborant bouteilles et pagnes frappés à son effigie, lors d’un grand festin d’apparat.
Ainsi, à l’image de leur figure de proue, Denis Sassou-Nguesso, l’ambition et l’orgueil démesuré, caractérisent pleinement ces personnages sulfureux, aux egos surdimensionnés inhabituels.
Mais, Malheureusement ces troubles de comportements répétés, ont affecté une bonne partie de la population congolaise, désormais ivre du vin de cette mégalomanie délirante.
Finalement, être général au Congo, change-t-il la condition de la grande majorité des congolais, ou sauve-t-il le Congo d’une guerre de tranchées ?
À cette question, même les inconditionnels invétérés de ce régime absolutiste, n’y trouvent de véritables réponses.
Hasta la victoria siempre !
#Pipal Freddy