Tant que les patriotes justes ne gagnent pas la bataille sous jacente du combat , contre le système qui fait main basse sur le Congo ,celle de déconstruire les contres vérités ambiantes tenues par aigreur par les loups d’hier , qui sont devenus curieusement des agneaux , alors qu’ils ne sont que pour la pérennisation du Statut quo, le complot contre le peuple congolais à encore des beaux, qui a peur des étincelles ne devient pas forgeron renchérit le vieux sage Korobo Matsouaniste.
Le général MOKOKO , est -il un prisonnier personnel de du Président Denis SASSOU-NGUESSO ?
Afin d’y répondre de manière pertinente , il faut aller dans les tréfonds des choses et pas se cantonner de l’écume que constitue le discours officiel.
Ce discours enjoliver n’a été que la couche de vernis , destinée à dédouaner le bourreau et à déplacer la responsabilité comme pour mieux charger le navire et couler définitivement la cargaison.
Tant on sait que les frontières du Congo , sont verrouillées pour pouvoir prétexter un quelconque trafic d’armes par l’accusé et ni bénéficier d’ailleurs dune complicité quelconque à l’intérieur d’un complexe militaro-politique acquis de longues date à SASSOU-NGUESSO, mais c’est parce que le bloc structurant du Nord a voulu se réinventer un leader sous le crépuscule du maître des céans que les hostilités préexistantes entre les deux hommes se sont réactivées.
En butte à une fin de règne inéluctable du fait de l’obstacle constitutionnel , SASSOU , fut confronté à l’une des pires difficultés de sa vie , pour ne pas dire une fin cauchemardesque .
Pressentant sa mort politique prochaine, ce dernier demeura autant désespéré que stoïque.
C’est dans cette perspective de total désespoir qu’un congloméra d’hommes du nord et ou sages s’érigèrent en médiateurs , pour dissuader et donc sensibiliser le président sortant sur la grande cause du nord et donc lui trouver un successeur en la personne de Jean Marie Michel MOKOKO.
Les différents sages s’étaient convaincus que la démarche aiderait donc à sauver et donc ménager SASSOU, mais principalement à sauvegarder les intérêts du nord par la conservation coute que coute , MOKOKO incarnait , à leurs yeux cet équilibre tant par les qualités décelées chez l’homme que par la filiation quasi-automatique pressentie entre les deux personnes.
Dans ce contexte, on peut deviner sans peine la réaction de SASSOU, blessé dans son amour propre qui s’y résigna , fit autrement dit profil bas mais sans rompre comme le roseau.
Cette situation offrit une occasion précieuse à MOKOKO , qui se rêvait depuis des lustres dans les beaux habits de son mentor, car il effleura de peu ce joyau à l’occasion de son coup d’Etat manqué face à MILONGO lors de la transition, où pour des raisons aussi similaires qu’ethniques lui , qui selon certaines langues fut la pièce maîtresse de haute sécurité de la tenue de Conférence Nationale Souveraine , car il faut aussi rappeler que l’homme rallia la C.N.S à la dernière minute , à l’ultime moment ou les équilibres du pouvoir déclinant furent rompus et le président SASSOU esseulé.
L’attitude rétive de SASSOU devant la proposition des sages nordistes, et le climat politique très lourd prévalant dans le pays dans le pays le concéda à la résignation mais il maintenait sa candidature.
Avec cette désignation de MOKOKO , comme nouveau pilier du nord tous les moutons du NIBOLAND bondirent à cœur joie sur l’occasion en réactivant le pacte de KIKOUNGAT-NGOT , avec le nord.
Un nouveau pas fut franchit dans l’escalades des rapports entre les hommes , dont la relation fut auparavant miné par la révélation d’une vidéo dont l’affaire fut régler en famille selon les propos de ce dernier sur les ondes de RFI !
Les dignitaires jetèrent leur dévolu sur MOKOKO, afin de combler le vide, mais ce qu’ils projetaient , nécessitait une traduction concrète sur le terrain.
Or, tel ne fut pas le cas malgré « le tous ensemble sauf le pool » MOKOKO , n’arriva que deuxième sinon troisième d’une élection dont un Bakongo, en la personne de l’illustre disparu G.P.B KOLELAS , occupa la première place !
Si MOKOKO, engrangea des voix incontestablement à Pointe-Noire et grapilla des bulletins à Brazzaville, la partie nord, sous emprise de SASSOU , lui échappa totalement.
SASSOU-NGUESSO , en Président sortant , régnait encore en maître , gardait la main dans la partie nord du pays bien que Parfait KOLELAS , recueillit des votes de OUESSO .et dans bien d’autres contrées du nord dans la partie septentrionale, surfant sur les terres électorales de son défunt père.
Ce fut ainsi la stupéfaction totale car un candidat du nord et symbole de » tous ensemble sauf le pool » était appelé à se retrouver au second tour avec un Bakongo , avec la perspective de voir le pouvoir leur échapper.
Ce fut la stupéfaction totale et le désemparèrent face à l’inattendu.
En homme futé, SASSOU , se saisit de ce médiocre résultat , pour clouer au pilori les sages du nord , ironisant sur MOKOKO et les rêves féeriques dont se bercent les gens.
SASSOU ,convoqua illico presto le Bakongo Parfait KOLELAS nuitamment pour sceller un deal et lui dicter une ligne de conduite car il entendait confisquer l’élection désormais à son profit et donc somma GPBK d’épargner la vie de ses frères LARIS dans le Pool , de ne point se mettre en travers la route.
Ainsi s’explique la proclamation des résultats à 3 heures du matin , donnant SASSOU-NGUESSO, gagnant et quadrillage corrélatif des quartiers sud au réveil le matin par les escadrons de l’armée.
SASSOU , venait de désarmer tout le monde, et l’on se souviendra de la déclaration apeurée de Parfait KOLELA, reconnaissant sous intimidation la victoire de SASSOU.
MOKOKO , subira le châtiment des bandits de grand chemin pour crime de lèse majesté .
SASSOU , n’avait-il pas prévenu ses congénères du nord » de mon vivant je resterai maître au nord , nul ne saura me le contester » et il clamera haut et fort dans une de se mémorables interviews , MOKOKO est mon prisonnier personnel, question de se venger d’un homme impertinent
On comprend dés lors pourquoi l’opposition , qui avait tenu sa propre comptabilité électorale, pourtant, pour cette élection , sous le patronage de Marion MUANDZIBA., cloué par l’avance Parfait KOLELAS sur MOKOKO ne put bouger d’un iota , fut réduit au silence. et s’abstenu de rendre ainsi publique ses propres résultats.
Choses curieuses, pour des gens qui voulaient confondre SASSOU, et qui se retrouvent le bec dans l’eau.
On retirera la parole à Anthyme BYIMINA , pourtant porte parole, en charge de donner les résultats.
Car, l’avance qu’avait Parfait KOLELAS sur le joker « de tous ensemble sauf le pool « , était plus que gênant . voire embarrassant.
La fourberie les réduisait à tordre le coup à une démarche qu’ils avaient pourtant initié eux-mêmes mais qui, finalement, s’est avéré encombrant. Car, ni les sages nordistes, ni l’opposition dans s branche nordiste eurent entre les mains les résultats escomptés .
Pour lever toute équivoque nous attendons , que l’opposition congolaise publie à postériori les procès verbaux de ladite élection.
YA LUBU NINI NWETA NWETA , IL MÊME SON PRESIDENT.