SAGESSE ET CULTURE KONGO

SAGESSE ET CULTURE KONGO
Marcus Mvouka dans « Bandjambirika »,
une chanson traditionnelle reprise à point pour la postérité.
« Nani ku njula kuani nzambi meno kiadi…
Nani ku ntota kuani nzambi me buwayi…
Me muana vimba…
Meno wu ba bêla wu ba tungila nzo ku ndeko mamba y’aya mvula bu yi noka, binzu muendo, kuku muendo… Ngiele kuani landi nzambi, ngiele buana ngunga zole…
Ah y’aya ngunga z’ani zole, y’a ka y’a tabukidi Ngongi!
Yina y’a tabukidi ngongi nguala w’una ni wu ba losa etc… »
(… Qui prendra des nouvelles après moi? Pitié mon Dieu!
Qui va me ramasser (consoler)?
Pitié mon Dieu!
Moi la mal aimée qu’on a contraint de construire au bord de l’eau… Quand viendra la pluie, elle emportera ma cuisine et mes canaris… Partant à l’église, j’ai ramassé sur la route deux double cloches(2 ngongi) dont l’une était cassée… Mon frère, la cloche cassée est celle qu’il faut jeter, se débarrasser etc. )
Que veut dire avoir une case au bord de la rivière? Pourquoi le chemin menant à l’église, fait toujours voir par terre, deux double-cloches (2 ngongi) dont l’une est toujours cassée?
On le dira jamais assez que l’ancêtre Kongo était plus que surdoué de comprendre que jeter la cloche cassée la change en un support dont l’intervalle avec lui crée un « son » (qui va remplir le vide en guise d’une « colle divine » pour le garder en contact de la cloche jetée)…
Comme c’est étrange, le chemin qui mène à l’église est à gauche, la cloche cassée est jetée du côté droit, Mais le « son » qui retentit au loin germe au centre exactement au point de l’église.
Finalement comme le pouvoir de la gravitation, c’est ce « son » qui est comme une « colle divine » qui accroche simultanément le Corps et la Pensee de chacun des fidèles d’etre attirés vers l’église ( la maison de Dieu).
MUNGUENGULA DIVULU-VULU (LUVU LUA NLONGO)
BOUNGUISSA SALA NGO ZOLE « 00 », L’AUTRE AGENT DOUBLE « 00 » DONT LA MISSION CETTE FOIS (7X) EST DE SAUVER LA PLANETE BANTU.

 

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