Famille Nguesso VS Congo : en amont c’est le piédestal, et en aval ça crève la dalle.

« La pompe à eau des Nguesso fait couler l’argent à débit illimité ».

Il n’y a assurément rien de nouveau sous le soleil, les dernières heures du pouvoir de Brazzaville ressemblent à celles du clan, du feu président Mobutu, où les fêtes familiales et anniversaires se succédaient inlassablement.
Alors que les couches sociales défavorisées se paupérisent encore plus, du fait de la mauvaise gestion des derniers publics, par le régime de Brazzaville, pendant ce temps, le clan Sassou-Nguesso, conscient qu’il ne lui reste plus assez de temps, en croque sans vergogne.
Tant pis si les bourses des étudiants n’existent plus, si les pensions des retraités sont payées au compte-gouttes, et les salaires des fonctionnaires au lance-pierres.
La maxime « Lédza lénoua », cette formule énonçant la règle de conduite au cœur du pouvoir de Denis Sassou-Nguesso, malgré le temps passé, est une règle morale qui reste d’actualité.
Tout porte à croire que le président du Congo aurait passé le mot à sa famille proche, les incitant à appuyer sur l’accélérateur du vol et du gaspillage, persuadé qu’il est certainement arrivé au terme de sa longue vie, à la tête d’un État qu’il aura asphyxié jusqu’à l’agonie.
Aussi, les terres arables du Congo, cédées au Rwanda, par l’inamovible président, et son digne fils héritier, Christel Sassou-Nguesso, a été la dernière goutte, et une manière pour le dépositaire de cette prédation organisée, de franchir le rubicon.
À tous ceux qui ont pris part à ce gaspillage systémique, j’ai envie de rappeler que : les branches des arbres trop chargés finissent par rompre, et les richesses trop importantes annoncent une ruine soudaine.
Oui, on épuise une richesse à trop vouloir l’exploiter, et surtout lorsqu’elle a été mal acquise.
La famille Sassou-Nguesso et ses courtisans ne feront pas exception à la règle.

Hasta la victoria siempre !

#Fredy Pipal

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