LE PCT DOIT être dissout Fondements historiques.

La vérité dérange !

 Comme dans cette citation de Platon : « Personne n’est plus détesté que celui qui dit la vérité. » De nombreux congolais vivent dans l’ignorance entretenue à dessein.
Certains ne veulent pas savoir pour ne pas souffrir, ou ne pas voir pour contenir les sécrétions de leurs glandes lacrymales.
Le nzoïsme dépasse ces barrières psychodramatiques et livre ici les fondements historiques de l’urgence à dissoudre le PCT.

L’erreur monumentale de la Conférence Nationale Souveraine de 1992 a été de ne pas dissoudre le PCT qui est un parti-Etat, c’est-à-dire, une plate-forme politique née des cendres de la loi N°14-63 du 13 avril 1963 qui instituait le parti unique sous le règne de YOULOU qui fut évincé par les larrons politiques qui vont s’approprier le mouvement syndicaliste rebaptisé révolution des trois glorieuses. Ce parti unique ne vît jamais le jour en raison de l’instabilité politique qui déboucha quatre mois plutard à la chute du régime.
Le régime qui suivit reprendra l’initiative en instituant par la loi N° 25-64 de juillet 1964 le parti unique dénommé Mouvement National de la Révolution, en sigle MNR.

Ce MNR fait suite au CNR qui était l’instance institutionnelle qui gérait le pays dès le début de la IIe république. Il connaîtra sa métamorphose définitive le 31 décembre 1969 en Parti Congolais du Travail (PCT), la machine raffinée du crime et de la destruction d’une révolution violente qui a broyé ses enfants.

Le PCT n’est ni la propriété du bloc fondamentaliste du nord, ni la propriété d’une loge maçonnique. Ce parti a dénaturé l’esprit d’unification dans la diversité des pères fondateurs de la république : Youlou, Opangault et Tchikaya.

Les promoteurs du mensonge craignent d’assumer cette vérité, par risque de ne pas pouvoir gérer une situation difficile susceptible de leur échapper. Tel est le cas de nombreux congolais sciemment abrutis par les ex-révolutionnaires noyant leurs actes dans l’atteinte à l’identité : le tribalisme, ce moralisme galvaudé. Mais la conscience de l’homme n’a de paix que dans la vérité.

Alors disons la vérité !

L’analyse chronologique de ces lois aboutit à une vérité implacable : on ne peut instituer une chose qui a déjà été instituée.
Autrement, les révolutionnaires auraient posé une forfaiture. Le parti unique n’est par conséquent pas du fait des autorités de la Ière république.

Il est un fait des révolutionnaires qui ont vite fait de se doter d’une instance institutionnelle baptisée CNR.

Cette loi, instituant la même chose que sa précédente place la création du véritable parti unique à cette date.
Dans ce sens, la première loi a engendré l’esprit de l’unité nationale recherchée par le premier régime qui a vécu les violences des débuts de la république.

Le PCT, même en ayant modifié ses statuts de l’ère monopartite, a conservé son ADN révolutionnaire comme se transmettent les gènes entre organismes vivants. Depuis les origines, le PCT a souillé et pollué l’âme de l’unité nationale en le transformant en un égrégore des mbochi.

Il n’est pas issu du multipartisme dont il ne pourra jamais s’acclimater. C’est un parti à l’idéologie totalitaire qui les pousse à prédater tout de la société.

Le PCT doit être dissout. Il doit disparaître du paysage politique congolais. Son emblème est le drapeau de l’ancienne république populaire du Congo. Sa vision de la république intègre des éléments conflictuels (postulats, immoralité, anti-valeurs) incompatibles et externes aux sociologies Bantu.
En ce sens, il est en rupture identitaire, qui est à la base de la perturbation de l’harmonie et de l’équilibre naturelle de l’espace républicain.

Le NZOISME

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