CongoPage relais médiatique de l’oyocratie
à la rescousse du soldat MABANCKOU
Branle-bas de combat
Depuis la diffusion de la vidéo montrant l’idole du Niboland, Alain Mabanckou, une flambée d’exercices de contorsions intellectuelles a envahi la toile pour laver l’ignominie qui frappe le lauréat du prix Renaudot. Se donnant de la peine, les justifications sont confuses et utilisent pêlemêle le fait notable d’une vidéo anti datée.
Une vidéo anti datée ?
Foutaise ! répond le Nzoïsme. Les participants portent des masques anti-covid, ce qui témoigne de l’actualité des faits. Au Congo, l’obligation du port du masque en milieux couverts a été levé en février 2022.
Pendant que l’invitant lui se trouve dans un cadre privé et logiquement n’a aucune raison pour lui de porter le masque.
Si la vidéo date de 2013 comme semble l’affirmer l’article de Congopage intitulé « SASSOU-NGUESSO piège l’écrivain Alain MABANKOU » écrit par un certain Thierry OKO quand on sait que ce n’est qu’un prête nom et que son administrateur Gustave BIMBOU reçoit bel et bien des pépites du régime par le truchement de son pote OSSEBI. Une date aussi lointaine, cela signifie qu’à ce jour l’invitation n’a donc pas été honorée. Alors, quel camouflet pour le flatteur !
La génération actuelle du Niboland est un enfant gâté de la république qui, une fois largué dans la nature, ne sait plus comment s’en sortir.
Tant il est habitué aux facilités et aux soins gratuits.
L’image de l’affluence de l’internat de l’université Marien Ngouabi par les étudiants à majorité du Niboland en dit long sur l’inauguration des traitements de faveur qui a décomplexé le clan nord ayant procédé au « yaka noki-noki ».
En ce sens, cette génération partage les vices sociétaux avec les favorisés de l’hémisphère nord. Et pour cause, leurs aînés ont milité ensemble au PCT pendant le long règne monolithique.
L’implosion de ce parti à la CNS n’a pas modifié les affinités. Ce qui a facilité le retour au pouvoir de l’irréductible Sassou-Nguesso.
Mabanckou est de cette génération des enfants gâtés de la république, livrés à eux-mêmes depuis le coup d’Etat d’octobre 1997, perdus dans l’océan d’injustices et de restrictions qui frappent bon nombre de compatriotes. Il ne fait pas exception à la règle.
Ce n’est pas étonnant qu’il se fait discret, rasant maintenant les murs, la queue entre les jambes tel un chien humilié.
Qui a dit que c’était un soldat ?
Dommage, car le régime ne reconnaît que les guerriers. Et les guerriers ne racontent pas d’histoire… à travers les romans.
LE NZOISME
Jamais de résilience, une rémanence continue !
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