Atteinte à la sûreté de l’État au Congo : le nouveau crédo d’une dictature estampillée « démocratie ».

 

« Chancelia Moulounda,
26 ans, prisonnière politique, à la maison d’arrêt de Brazzaville ».

Depuis le 25 février 2021, une jeune fille du nom de, Chancelia Moulounda, âgée à peine de 26 ans, croupit dans les geôles de la maison d’arrêt de Brazzaville, pour une atteinte présumée à la sûreté de l’État.

Une accusation des plus burlesques, lorsqu’on connaît les méthodes despotiques et carcérales du régime de Brazzaville.
Ce scénario ubuesque et inédit dans l’histoire du Congo, se produit en plein jour, sans pour autant que la classe politique congolaise dans son ensemble, ne s’en émeuve, excepté une infime partie de la société civile, effarée, qui exige en vain sa libération.

En guise de rappel, les services de renseignements du régime en place auraient identifié la jeune fille, via des transferts d’argent en provenance de France.

Partant de là, la police proche du pouvoir de Brazzaville a supposé que, Chancelia Moulounda, serait en contact avec des personnes, non identifiées, qui voudraient renverser le pouvoir intemporel de Brazzaville.

Après 16 mois de détention arbitraire, la date du procès de la jeune fille, étudiante en Master de droit, n’est toujours pas connue, le tout, dans un mutisme ahurissant, qui rappelle les pratiques imbuvables de ce régime infâme.

En effet, aucun faisceau d’indices, ou un ensemble de preuves qui, par leur convergence, ne permettent de prouver à ce jour, le fait juridique, voire la culpabilité de cette jeune fille.

Des indices discordants, ont visiblement du mal a constitué un faisceau crédible, et la « justice » congolaise, peine a leur attribué une valeur probatoire.

Ceci dit, à l’aune des démocraties avérées, le pouvoir de Brazzaville est aux antipodes des valeurs telles que la justice, la liberté, la tolérance, le respect et l’équité, qui de tout point de vue, sont les valeurs essentielles d’une véritable démocratie.

À l’instar de Jean-Marie Michel Mokoko, et de André Okombi Salissa, accusés à tort pour les mêmes soit-disant « forfaitures », et condamnés avant même la réquisition du « ministère public », par un tribunal clanique, Chancelia Moulounda, est à son tour victime de la machination orchestrée par les officines du régime en place.

Ces arrestations prohibitives, ont lieu, avec l’aide des services de renseignements, réputés pour ce genre de besognes, mais aussi grâce aux prisons installées désormais au sein de certaines habitations individuelles, dans les quartiers nord de Brazzaville.

Ces interpellations arbitraires, qui ne dépendent que de la seule volonté du président lassant du Congo-Brazzaville, sans en référer aux règles y afférentes, sont la preuve que l’ogre de Mpila, à l’image d’un maître corbeau, et tel un phénix des bois de l’Alima, n’est pas près à lâcher le fromage coincé dans son bec.

Et même si son ramage ne se rapporte pas à son plumage, cet homme odieux, finira un jour par ouvrir son large bec, et par lâcher sa proie préférée, à savoir le Congo-Brazzaville.

Tout coule, rien ne demeure, on ne se baigne pas deux fois dans un même fleuve, et on ne martyrise pas tout le temps le même peuple !

Honneur, force et courage à Chancelia Moulounda !

Hasta la victoria siempre !

#Pipal

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