Munari, Mikolo, Mouyondzi : quand la saga des 3M frôle le sarcasme et la déraison.

 

        Une épopée familiale quasi légendaire, un duel de deux ennemies intimes, s’est déroulée dans la localité de Mouyondzi, entre Mme Munari et Mme Mikolo, et ce, tel un cycle romanesque en plusieurs volets.
        En effet, deux divas aux trajectoires et ambitions presque similaires, se sont affrontées dans une corrida épique, dont l’énigme a été résolu à la fin d’un épisode des plus surréalistes.
        Si le suspense était patent, c’était cependant sans compter sur la détermination des mouyondziens, qui non seulement voulaient en découdre avec le PCT, mais surtout dire à la terre entière que, Mouyondzi ne sera jamais un fief du parti congolais du travail.
        Entre tractations politiques du pouvoir en place, et opiniâtreté des populations de Mouyondzi, le verdict rendu a semble-t-il été en faveur de la raison, si tant est que Mme Munari, saura faire connaître les desiderata de ces populations au sein de l’assemblée nationale.
        Mais qu’à cela ne tienne, et au regard du pedigree des deux belligérants, tout porte à croire que ces deux femmes servent avant tout leurs propres intérêts, et que la ville de Mouyondzi n’est qu’un éventail leur permettant d’arriver à leurs desseins inavoués.
        En effet, à en croire les images ayant défrayé la chronique ces derniers jours, Mouyondzi, comme bien d’autres localités du Congo, reste une ville insalubre et en proie au sentiment d’avoir été abandonnée par le pouvoir de Brazzaville.
        Finalement, Mme Munari et Mme Mikolo, c’est du bonnet blanc et blanc bonnet, ce sont deux personnalités politiques présentées comme différentes, mais très similaires en réalité, bref, le tabac du même cigare.
        La première, autrefois membre de l’UPADS, mais qui  dans un passé récent avait rejoint l’axe du mal ; la seconde, trois fois ministre, de 2019 à 2022, véritable élément de l’enjeu géostratégique, dans le dispositif du régime de Brazzaville.
        Si d’aucuns pensent, que la victoire de Claudine Munari, a été un subterfuge pour le régime en place, d’acheter la paix sociale dans la localité de Mouyondzi, laquelle demeure un des bastions de la contestation, les esprits les plus avisés y voient un attrape-nigaud, une ruse grossière du régime de Brazzaville, pour en finir définitivement avec la seule qui incarne désormais la subversion au plus haut niveau de l’État.
        Et pour en avoir la certitude, seuls les faits nous le diront dans un avenir très proche.
Hasta la victoria siempre !

#Pipal Freddy

Partager :