Nous allons faire une entorse à notre ligne de conduite afin répondre aux
insanités de monsieur Patrick Éric Mampouya à notre égard.
La politique est un débat d’idées et non un pugilat d’où fuse des noms
d’oiseaux, des insultes ou des injures.
Monsieur Patrick Éric Mampouya a feint ne pas me connaitre sur ma page
Facebook, alors que nous échangeons sereinement et fraternellement in
box sur Messenger sur la situation politique au Congo-Brazzaville.
Nous pouvons avoir des divergences d’opinions, d’idées, n’ayant pas la
même approche politique, mais avons la même vision du Congo-Brazzaville
démocratique de demain dans lequel les droits humains seraient respectés,
ce qui n’est pas le cas aujourd’hui, le Congo-Brazzaville étant toujours une
dictature, une prison à ciel ouvert. Ce n’est nullement un reproche car la
liberté d’expression de chacun de nous doit être respectée. C’est Voltaire
dans une citation apocryphe qui écrivait : « « Je ne suis pas d’accord avec ce
que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le
dire ».
Quelle mouche a piqué monsieur Patrick Éric Mampouya pour écrire sur ma
page Facebook : « Bonjour monsieur Miakassissa, je vois maintenant le
visage de celui qui raconte des bêtises à longueur de journée. Je suis en
France depuis le 2 juillet 2022, c’est quand tu veux où tu veux pour un
échange face to face. »
« Passer pour un idiot aux yeux d’un imbécile est une volupté de fin
gourmet » disait Georges Courteline.
Vous devez savoir monsieur Patrick Éric Mampouya que nous sommes
insensibles aux injonctions et c’est nous, nous seuls qui décidons de ce que
nous avons à faire. Nous ne discutons pas avec les porte-bagages.
Nous interpellons madame Claudine Munari Mabondzot sur des faits, ses
idées, et non sur sa personne. C’est aussi ça la démocratie. Elle a le droit de
nous répondre sur les points factuels que nous soulevons si elle le souhaite,
et c’est son droit le plus absolu. De la discussion jaillit la lumière comme
disait l’autre.
Et si je fais des analyses concernant madame Claudine Munari Mabondzot,
c’est à elle de me répondre et non à son porte-flingue monsieur Patrick Éric
Mampouya, et je n’ai jamais écrit au sujet de ce dernier. Nous sommes pour
un débat d’idées constructif et non pas pour une bataille de chiffonniers.
Monsieur Patrick Éric Mampouya m’a fait savoir qu’à chaque fois que
j’écrirai sur madame Claudine Munari Mabondzot, il y aura dorénavant
quelqu’un pour me répondre. Cela ne nous gêne nullement si la courtoisie
est respectée, mais pas d’insanités ni d’injures à notre égard car nous ne
faisons pas de la politique de caniveau.
Monsieur Patrick Éric Mampouya dit que nous ne sommes pas du même
niveau que madame Claudine Munari Mabondzot. Effectivement, je ne vois
pas à quel niveau elle se situe, sa tête n’ayant même encore émergé de l’eau
boueuse dans laquelle elle se trouve encore. En politique, il n’y a ni femmes
ni hommes providentiels.
Nous savons ce que pense monsieur Patrick Éric Mampouya. Mais notre
éducation, notre éthique, notre déontologie, le respect que nous avons pour
monsieur Patrick Éric Mampouya, nous pousse à ne pas divulguer le
contenu de nos échanges en notre possession qui le mettraient en mal à
l’aise.
L’insincérité, la fourberie, l’hypocrisie, la duplicité et la trahison font partie
de la vie politique congolaise, les avantages matériels primant sur les
convictions. Nous venons d’en avoir l’archétype avec monsieur Patrick Éric
Mampouya.
Pour sa gouverne, que monsieur Patrick Éric Mampouya sache que nous
n’allons pas passer notre temps à discuter avec les seconds-couteaux. Si
madame Claudine Munari Mabondzot veut débattre avec nous sur la
situation politique au Congo-Brazzaville et les moyens de sortir de cette
dictature pour le bien-être de la population congolaise, nous serions tout
ouïe.
Le Congo-Brazzaville est un pays malade, et madame Claudine Munari
Mabondzot a fait et refait dorénavant partie du système, donc elle a un bilan
à défendre de ses précédents mandats électifs et exécutifs.
Nous ne sommes pas contre ceux qui peuvent nous critiquer, car il y a
beaucoup plus de choses dans deux têtes que dans une.
La politique belliqueuse de rigole dans laquelle monsieur Patrick Éric
Mampouya veut nous entrainer avec des injures, de l’aigreur, n’est pas de
notre acabit. Avec ce dernier, nous venons de découvrir la politique
agressive sans fondement qui existe dans la politique congolaise.
Que monsieur Patrick Éric Mampouya soit rassuré, car à chaque fois que
nous aurons à donner notre avis sur madame Claudine Munari Mabondzot,
nous le ferons sans sourciller, et le ciel ne tombera pas.
Notre vision politique nous la partageons avec le peuple congolais, le
souverain primaire, qui sera le seul à décider quand le Congo-Brazzaville
sera redevenu une démocratie, de nous confier ou non des responsabilités
politiques. Il y a une vie en dehors de la politique.
Nous ne nous agenouillerons jamais ni ne ferons jamais des salamalecs à
madame Claudine Munari Mabondzot car nous ne sommes pas ses groupies.
C’est à monsieur Patrick Éric Mampouya de l’encenser en semant du vent.
Madame Claudine Munari Madondzot est une femme politique, donc une
personnalité politiquement exposée qui doit s’attendre aujourd’hui ou
demain à ce que ses adversaires politiques et non ses ennemis puissent lui
faire des critiques sur sa pratique de l’action publique.
Quant aux autres porte-flingues de madame Claudine Munari Mabondzot
tapis dans l’ombre, nous serons contents de lire vos réflexions sans
sombrer dans le gore. La politique est un art noble au service du peuple,
pour la voir galvauder par des personnages tels que monsieur Patrick Éric
Mampouya.
Cette mise au point faite, que monsieur Patrick Éric Mampouya sache que
nous ne discutons pas avec des personnages sans tenue. Cela ne grandit
personne, et la politique ne mérite pas cela.
La cohérence de la pensée et l’action est un élément essentiel du discours
politique. Hélas, la girouette indique la direction du vent. Ce n’est pas la
girouette qui change, mais le vent.
Quel mauvais vent a soufflé sur monsieur Patrick Éric Mampouya afin que
ce dernier puisse déverser sa haine sur nous ? Nous ne sommes pas sur la
même ligne politique que madame Claudine Munari Mabondzot, ce qui est
sain en démocratie. Mais, nous ne voyons pas le niveau de madame
Claudine Munari Mabondzot, elle qui a assumé dans le passé des fonctions
exécutive et législative pour finalement faire du Congo-Brazzaville une
poubelle à ciel ouvert, de Brazzaville et de Pointe-Noire parmi les dix villes
les plus sales d’Afrique. Cela nous désole et ce ne sont pas les moyens qui
nous manquent.
« L’expérience est une lanterne attachée dans notre dos, qui n’éclaire que le
chemin parcouru », dixit Confucius.
Monsieur Patrick Éric Mampouya, nous ne débattrons jamais avec vous ni
aujourd’hui ni demain car le respect est la base de toute relation. Si vous
êtes le porte-bagage de madame Claudine Munari Mabondzot cela vous
regarde et faites vos choix en fonction de votre conscience. Allez faire votre
cinéma ailleurs au lieu d’importuner des gens sérieux. Nous sommes
ouverts à un dialogue constructif, serein et respectueux des uns et des
autres.
L’on fait de la politique pour le peuple et non pour des personnalités
narcissiques. Il est de notre devoir de changer le paradigme de la politique
au Congo-Brazzaville en faisant de toute Congolaise et de tout Congolais des
acteurs pour le développement de notre beau pays le Congo-Brazzaville.
Nous avons le regret de vous annoncer monsieur Patric Éric Mampouya que
madame Claudine Munari Mabondzot ne possède pas le niveau politique
qui nous fasse pâlir de honte avec un parcours politique tortueux, sinueux
et un discours politique inaudible au niveau national sauf à Mouyondzi.
C’est Marc Bloch qui écrivait : « L’incompréhension du présent naît
fatalement de l’ignorance du passé ». Nous n’arrivons pas à tirer des
conclusions sur le présent en se basant sur notre passé. C’est dommage.
Nous ne soutenons pas madame Claudine Munari Mabondzot, ce qui est
nôtre choix. Au fait qu’est-ce qu’elle a déjà fait au Congo-Brazzaville ou à
Mouyondzi qui impacte positivement au quotidien la vie des Congolaises et
des Congolais, en dehors des retrouvailles pour les différentes « élections
de la honte » ?
C’est Thibault Koudou qui écrivait : « Gagner à un débat contre un génie
c’est difficile. Gagner à un débat contre un idiot c’est impossible. »
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Patrice Aimé Césaire MIAKASSISSA