Même si on dit , » laisser les morts enterrés les morts » , mais ceux qui nous ont mis dans les problèmes ne sauraient connaître de repos paisible. dixit le vieux sage Korobo MATSOUANISTE
Après le lâche et ignoble assassinat du Commandant Marien Ngouabi, le journal Mwéti (j’ai vu) présentait le camarade Sassou- Nguesso comme étant le fidel continuateur de son œuvre en le hissant à la dignité d’immortel , forme intemporelle de la vénération de cet homme qui a été le premier de la lignée de ce trio infernal qui à plongé le Congo dans l’abîme.
L’homme au képi vert qui se voulait une réplique aussi bien de Mao Zédong et de Fidel Castro a toujours été perçu par le commun des congolais comme un révolutionnaire humaniste , mais qui en réalité cachait une vraie bipolarité dans ses agissements profonds.
Marien Ngouabi , le combattant rouge , l’homme du 31 juillet 1968 ou encore l’homme du 31 Décembre 1969 n’était en réalité que la première pièce d’un puzzle dont la reconstitution n’a apporté que le tournis plutôt que la quiétude dans la conscience et l’esprit des congolais.
C’est avec son avènement que le vocabulaire politico-administratif au congo s’est enrichi de certains néologismes qui ont fini par influencer le lexique de la science politique en Afrique.
Le congo , ce pays d’obédience libérale coloniale s’est engagé à partir de l’apparition des hommes rouges dans des options politiques ou le « isme et le iste » ont été à la base du bannissement où de l’intégration dans la société.
Entre le régionalisme, le marxisme -Léninisme , l’ethnocentrisme, l’impérialisme ,l’anti- colonialisme et bien d’autres encore , la société congolaise bien pensante commençait à se demander dans quelle direction ces médiocres étaient entrain de les entraîner.
Malgré toutes ces péripéties ,le peuple congolais s’embarquât quand même dans cette idylle politicienne ou l’idéal marxiste à la mode à cette époque allait prendre le dessus sur certaines considérations au point de considérer Marien Ngouabi comme l’homme qu’il fallait à la place où il était.
Or , tout ceci n’était que de la poudre aux yeux qui cachait les tribulations qui aujourd’hui remonte à la surface de l’eau.
Après les discours , il a fallut passer au réalisme économique dont le talon d’Achille était le pétrole , cette ressource si précieuse dont les spéculations ont occasionné à la fois des espoirs et des inquiétudes car une goutte de ce liquide visqueux équivaut à deux gouttes de sangs, ce qui d’ailleurs va aiguiser l’appétit des principaux acteurs en scène ainsi que leurs clans respectifs jusqu’à la rupture des liens les plus indéfectibles.
La suite , nous la vivons jusqu’à ce jour.
Pour revenir à Marien NGOUABI , ce modèle adulé de la modestie et de la simplicité , il faut rappeler que ce dernier a vécu le premier boom pétrolier en 1975 , avec l’affaire des 21 Mrds grâce à l’expertise des amis algériens, pactole qui d’ailleurs s’évaporera et dont les traces ne sont toujours pas retrouvés jusqu’à lors.
Ce sera le point de départ de la manifestation de la bipolarité du commandant en chef , qui du coup va découvrir les bienfaits des costumes croisés à rayures , ainsi que les costumes droits à trois pièces , sans oublier les coffres forts du système bancaire suisse dont il va devenir le premier client congolais à travers son conseiller financier monsieur Michel EKONDY-AKALA membre du comité central de son état et directeur général de la BCC après avoir évincé monsieur MATONGO , pour incompatibilité multiforme.
C’est à cette même période que notre leader maximo équatorial ,va se souvenir des périodes hivernales de son séjour de formation militaire qui lui rappelaient certainement beaucoup de choses et qu’il souhaitait partager avec sa seconde épouse.
C ‘est a lors qu’il manifestat le besoin auprès de Foccart d’acquérir un appartement dans le paris chic pour Céline Ngouabi sa chère ét tendre épouse qui en aurait besoin pour ses séjours touristique et ses moments de shopping ,
cela ressemblerait à une histoire où Fidel Castro s’offrirait un appartement sur la cinquième avenue de New York au pays de l’oncle Tom ,
C’est dire combien les rapports à l’argent des marxistes M’bochis sont compliqués contrairement à certains marxistes authentiques comme Ndalla Ange Diawara, MATOUMPA- MPOLO , Maxime NDEBEKA, Olivier BINDOUGA pour ne citer que ceux-là.
Il faut rappeler également que cette affaire avait goutté leur strapontin à Dieudonné MIAKASSISSA et Anatole KONDO , respectivement président de l’Assemblée Nationale Populaire et Secrétaire Général de la CSC.
Pour mémoire, ce dernier Anatole KONDO qui demandât des comptes au gouvernement sur cette affaire ,s’est vu répondre par la voix des ondes de la part du camarade Marien NGOUAB »… Si KONDO Anatole veut savoir là où sont passés les 21 Mrds qu’il vienne me voir à I Etat- Major… ».
Cette attitude du camarade Marien NGOUABI qui commençait à croire qu’il était assis sur le sommet du monde , lui qui était arrivé en juillet 1968 pour réajuster la révolution en la faisant basculer du Socialisme -bantou au socialisme -scientifique à fini par s’éterniser au point de faire pâlir plus d’un de ses condisciples et de donner des idées à d’autres plus ambitieux,
Cet affaiblissement de la mystique révolutionnaire va entraîner l’épuration de la quasi-totalité du comité central et par conséquent son abrogation , prélude à la création de l’Etat -Major Révolutionnaire Spécial suite à la déclaration du 12/12/1975 , marquant ainsi la révélation d’un homme, le commandant Denis SASSOU-NGUESSO. le digne et fidèle continuateur de l’œuvre de l’immortel Marien NGOUABI.
C’est au nom de cette immortalité , incarné par celui qui va devenir Général d’Armées , que le Congo va vivre tous les soubresauts qui continuent de marquer la vie de son peuple.
Point n’est donc besoin de rappeler cette épopée macabre, douloureuse, sombre qui débutera le 18 mars 1977 , confirmée le 5 février 1979 et aggravée le 5 juin 1997.
Comme le sont aujourd’hui les 14000 Mrds du fonds des générations futures , dont l’utilisation n’est toujours pas justifiée , il est judicieux et pertinent , ce par parallélisme ,de remonter dans l’histoire afin de comprendre où sont cachés les 21Mrds du premier boom pétrolier en 1975, pour lequel deux autres témoins sont encore vivant à savoir le Général Louis Sylvain- Goma et L’écrivain Henri LOPES.
Au regard de tout ceci , comment alors certains politiciens à l’instar du professeur Marion MADZIMBA et du colonel bienvenu MABILEMONO pouvaient-ils parler d’éthique en se référant à ce personnage qui n’est autre que le précurseur du SASSOUISME qu’ils combattent?
L ‘Abbé.