_La police nationale congolaise aux abois : des auditions filmées pour masquer les réelles intentions du pouvoir de Brazzaville._

        La lutte contre la criminalité et la délinquance organisée, nécessite que les enquêteurs disposent de prérogatives plus coercitives.
        Afin de garantir l’exercice des libertés individuelles, leur mise en œuvre est alors soumise à un formalisme particulièrement rigoureux.
        À ce titre, l’audition est l’acte par lequel un policier va recueillir par procès-verbal, et dans les formes requises par la loi, les déclarations d’une personne soupçonnée d’avoir commis une infraction.
        Même si l’affaire a déjà fait l’objet d’une divulgation, il faut tirer l’enseignement selon lequel, tous les acteurs participant à l’instruction sont tenus par la règle du secret.
        Mais, au-delà de l’amateurisme du système judiciaire et policier congolais, jamais dans l’histoire des démocraties, les comptes rendus d’auditions n’ont été filmés et mis sur la place publique, avec autant de légèreté, par une police dite républicaine.
        Et si le général Ndenguet, celui qui, autrefois était dans toutes les sales besognes, depuis le triomphe de l’après-guerre du 5 juin 1997, est désormais tombé en disgrâce aux yeux de Denis Sassou-Nguesso, il n’en demeure pas moins que le patron de la police congolaise est mouillé jusqu’au cou, dans différentes affaires de braquages.
        Mais, par-dessus tout, il est également victime du rejet du clan des Nguesso, qui voit en lui un élément gênant dans la perspective de pérennisation du pouvoir Nguesso, et donc de la consanguinocratie.
        Ne dit-on pas : « qui veut noyer son chien l’accuse de la rage » ? Nonobstant ses actes de malfaisances, le patron de la DGPN, est donc victime d’un délit de sale gueule, de la part de son mentor de toujours, celui-là qui voit désormais en lui une maladie contagieuse et mortelle, en faisant sienne la célèbre métaphore de Molière, ci-dessus citée.
        Finalement, les années se succèdent, le bourreau du Congo demeure le même, son modus operandi reste le même, mais cependant, ses victimes n’y prennent toujours pas garde, parce qu’aveuglés par le fromage 🧀mortifère tendu par leur guillotineur légendaire, lequel s’apprête à lancer une vendetta à l’encontre de celui qui fut son poulain naguère.
        Pourvu que les générations futures agissent avec précaution, de manière à se prémunir du risque éventuel à venir qui guette, tous ceux qui ont de l’appétence pour la chose politique.
Hasta la victoria siempre !

#Pipal Freddy

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