REBAPTISER LA VILLE DE BRAZZAVILLE , LE VIEUX SAGE KOROBO MATSOUANISTE EVENTRE LE BOA.

Rebaptisons  Brazzaville.

Tout homme ou institution qui essaiera de me voler ma dignité perdra dixit Nelson Mandela.

La dignité n’est pas négociable renchérit le vieux sage korobo Matsouaniste.

Le peuple congolais à  forcément le devoir et l’obligation  de rebaptiser sa capitale ainsi que les’ autres villes du Congo ,  portant des noms imposés par le colonisateur afin   de  s’émanciper , recouvrir sa dignité humaine  tridimensionnelle , c’est une question d’initié et non  de profane , que celui qui peu comprendre comprenne.

La capitale congolaise a pris le nom du blanc qui l’a « fondée » suite à la cession d’un petit territoire sur la rive droite du fleuve Congo en aval du pool, dans une région appelé N’couna (ce terme désignait pour les Tékés le regroupement de villages qui se trouvaient à l’extrémité ouest du pool), où se trouvaient les deux villages de M’foa et M’pila.

Lorsque il accueille Brazza à Ngambé sur les rives du Congo pendant la deuxième expédition de l’explorateur, le Makoko Ilo Ier octroie à Brazza le droit de fonder une station française à cet endroit dans le traité que les deux signent en 1880.

La ville (initialement un simple poste) est fondée le 3 octobre 1880. On sait que Brazza a écrit des lettres à partir de ce lieu en décembre 1880 et qu’il l’appelle N’couna (le nom de N’tamo désigne la rive gauche).

Brazza repart pour la France en 1882 et laisse sur place son collaborateur le Sergent Malamine, un membre du corps colonial des « Tirailleurs Sénegalais » qui l’avait accompagné pendant sa deuxième mission.

Malamine rencontrera les émissaires de Leopold II (l’expédition de Stanley était passée par le pool en 1878 sans rencontrer le Makoko de Mbé, mais en signant des traités avec ses « vassaux » sur la rive gauche du Congo), auxquels il donnera la nouvelle que ce territoire est acquis par la France.

Ce n’est pas claire quand est-ce qu’on a baptisé le poste « Brazzaville », mais on sait que ce nom a été choisi par la Société de Géographie de Paris (vraisemblablement après le retour de Brazza en France en 1882).

Il est très important de rebaptiser Brazzaville pour sortir de l’héritage colonial, Pour continuer le processus  de l’émancipation du Pays de son ancien oppresseur, un processus qui n’est pas du tout abouti. Mais nous ne devons pas aussi oublier que  si  ce  processus n’est pas abouti c’est aussi la faute des révolutionnaires rouges qui ont accédé au pouvoir en 1969 , qui se cachent maintenant derrière des étiquettes telles que celle de franc-maçon pour faire plus de peur au peuple. 

Alors ,  que ce sont eux qui vivent dans la peur en réalité.

Maintenir l’appellation de Brazzaville ,  c’est maintenir le Congo dans la médiocrité de tout les temps.

A on entendeur salut !

Armand Mandziono.

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