Dans quelques jours, le président français Emmanuel Macron arrivera au Congo. Rares sont les fois où nous avions reçu une visite d’un président français, cela remonte d, il y a 9 ans avec Nicolas Sarkozy. Pouvions- nous imaginer que c’est un moment decisif et rare de rencontre entre le peuple congolais et le président français, témoin privilégié de la situation au congo. Un moment donc rêvé pour poser les problèmes, soulever les vrais sujets et donc faire entendre sa voix ! Faire entendre notre voix, c’est lui dire notre hospitalité, organiser une grande manifestation de soutien en son honneur pour lui souhaiter la bienvenue en terre congolaise ,mais surtout de se saisir principalement de cette occasion pour lui demander expressément de nous appuyer et d’ intercéder pour la libération des prisonniers politiques. C’est un moment decisif de notre histoire afin de pouvoir obtenir ce que nous peinons d’obtenir devant le silence assourdissant et ou langage sourd du gouvernement. C’est le moment d’exiger que Mokoko, Okombi et les autres prisonniers politiques soient libérés comme l’a été Dabira.
Peuple congolais, c’est le moment ou jamais .Si,nous ne faisons rien, personne d’autre ne le fera à notre place. Un adage dit « aide toi, le ciel t’aidera ».La politique, ne l’oublions jamais, c’est une question de rapport de force.
Et,un rapport de force, il faut savoir le construire au bon moment. Voici donc arrivé le bon moment.
Si nous ne nous levons pas,tout est cuit.
Si aucun petit doigt ne se lève au Congo,le président français rentrera chez lui en France avec le sentiment que tout est pour le meilleur des mondes au Congo, que donc Denis Sassou-Nguesso a le pays en mains, en depit de quelques vagues agitations auxquelles on assiste sur la place de Paris .
Et Sassou, à son tour, se convaincra qu’il n’y a rien en face, et qu’il peut continuer allègrement son chemin. Peuple congolais ,l’avenir est entre nos mains.
Aux leaders d’opinion d’écouter ce message et d’être réactifs, car vous êtes la locomotive .
j’en appelle à votre loyauté et à votre patriotisme.
La chance, disons le, ne sourit que une fois, saisissons la.
Il y va de notre bien commun, de l’intérêt de l ‘ensemble du pays.
Collectif de défense des terres Bantu