« Une vie sans examen ne vaut pas la peine d’être vécue », affirmait Socrate. A cet aphorisme, on peut ajouter ce cri de cœur du vieux Korobo, le sage Matsouaniste qui affirme que « s’engager pour le salut de la patrie est un impératif qui nous oblige. Ne pas s’y sacrifier est lâcheté, forfaiture et indignité. »
La notion de diaspora en République du Congo et comme partout dans le monde, est sujet à plusieurs interrogations et incompréhensions faisant couler tant d’encre que de salive dans plusieurs milieux à savoir: académique, universitaire, politique, économique, affaires étrangères, diplomatique, religieuse, culturel, sportif, etc.
Ainsi, les pouvoirs publics Congolais, pour le développement tous azimuts du pays, doivent intéresser la diaspora qui est un véritable levier économique, un Think-tank non moins négligeable, un sujet d’intégration qui a un rôle important à jouer à l’extérieur.
Un adage Congolais ne dit-il pas qu’ « On ne peut aider une tortue à se relever que, lorsqu’elle – même s’efforce de le faire ». Cela décrit bien l’attitude des autorités du Congo face à l’apport que peut apporter la diaspora congolaise au développement du pays.
Ce qu’on constate aujourd’hui, est malheureux et indicible. La diaspora congolaise en France n’est pas prise à sa juste valeur par les autorités congolaises. La diaspora est méprisée, dédaignée et on a l’impression que tout est fait pour qu’elle soit atone et vive le martyr en France et donc qu’elle ne participe pas à l’émergence du Congo sur tous les plans.
pour que le Congo se retrouve dans le concert des nations, il faut l’apport de tous les congolais , le contraire n’est que peine perdue. une utopie négative.
A bon entendeur salut!
Armand Mandziono Butelezi le Vindumuneur.