LES MANIPULATEURS OU LES PERVERS NARCISSIQUES DE LA DIASPORA CONGOLAISE

Caractérise : la diaspora congolaise est composée des gens arrogants, très manipulateurs/menteurs, insensibles et séducteurs.
Si vous connaissez une personne qui :
A toujours raison,
Ne s’excuse jamais,
Retourne toujours les situations pour que vous ayez tort ou pour vous culpabiliser.
Ne reconnaît jamais vos bienfaits.
Ne vous félicite jamais.
Ne vous remercie jamais,
Alors cette personne est toxique, et manipulatrice.
Éloignez-vous vite quels que soient les bienfaits qu’il vous procure. (Expérience vécue).
De Juillet 2022 à Juillet 2023 j’ai séjourné en France pour des raisons médicales et pour me refaire une santé.
C’est éprouvant d’habiter notre au Congo, il fallait soigner mon cœur, mes yeux, mes oreilles, ma prostate et ma morale. Maintenant c’est fait, je me sens en bonne forme pour d’autres aventures trépidantes et mouvementées.
Après m’être concentré sur mes dossiers administratifs que j’avais délaissé pendant dix ans en France je suis prêt maintenant à repartir reprendre ma place chez moi au Congo.
Cette fois-ci direction KINKALA la capitale du Pool.
Lors de mon arrivée en France en juillet 2022 j’avais comme à mon habitude provoqué cette diaspora militante inutile qui fait tant de bruit contre ce qui reste d’opposition interne à Brazzaville.
Je suis extrêmement sidéré par ce que j’ai observé de très loin de cette diaspora, car pendant cette année (juillet 2022 – juillet 2023) j’ai mis un point d’honneur à ne rencontrer aucun membre de cette diaspora s’entre manipule, qui ment à tout le monde allègrement et surtout à ceux qui ne peuvent rien vérifier par eux mêmes.
Avoir des correspondants ou des parents qui vous relatent de temps en temps ce qu’ils voient au Congo, ce n’est pas cela connaître ce qui s’y passe c’est plutôt connaître l’avis de ses parents ou de ses correspondants.
Je les connais tous autant qu’ils sont et je les ai rencontrés pour certains d’entre eux à Brazzaville, et surtout tous ceux qui ont commencé à faire de l’opposition visible à Paris avant 2012.
Entre ceux qui ont tourné leur veste pour intégrer la majorité présidentielle qu’ils combattaient quand ils vivaient à Paris (il y’en a hélas beaucoup plus que je ne pourrais lister ici) et les pseudos leaders actuels de la diaspora congolaise qui courent après les vidéos et les directs de ziana, il y a vraiment de quoi se taper la tête contre un mur en béton en se disant « même lui est devenu opposant ? ».
Comment se fait-il qu’une personne qui mangeait avec moi, me présentait aux camarades membres et me protégeait de la moitié des membres du pct puisse aujourd’hui se targuer d’être le leader de l’opposition dans la diaspora congolaise.
Pour certains qui ont obtenu les fameux postes rémunérateurs, ils ne font ou n’ont jamais fait quoi que ce soit pour notre pays ou pour les déshérités.
Aujourd’hui je peux l’affirmer très haut et fort, que chaque membre de la diaspora congolaise n’a pour seule et unique ambition que d’avoir un poste bien rémunéré au Congo.
Le patriotisme est toujours dans la posture jamais dans les faits.
Deux événements majeurs m’ont particulièrement marqués pendant ces dix longues années à côtoyer les congolais de la diaspora à Brazzaville.
Le meeting du 27 septembre 2015, le plus grand meeting que l’opposition congolaise n’ait jamais organisé et l’élection présidentielle qui s’en était suivie (2016).
Ce meeting ne devait pas se terminer comme ça.
Conçu et organisé lors du dialogue de Diatta, nous avions décidé (moi et mon ancien ami Blanchard Oba) que ce meeting devait sonner les derniers jours de celui qu’on nomme aujourd’hui l’Empereur.
Pour ce faire, Blanchard Oba et moi avions organisé un plan dans le plan de nos leaders de l’opposition.
Notre plan était de créer une place Trahir sur le lieu du meeting jusqu’à ce que le projet du changement de la constitution soit retiré.
Pour ceux qui ne la connaissent pas, la place Trahir est située en Egypte et c’est la bas que se rassemblaient les manifestants égyptien lors de leur « printemps arabe ».
Après avoir trouvé un refuge pour nos leaders de l’opposition qui devaient se réfugier à l’ambassade américaine en cas de grabuge, j’étais confiant mais, c’était sans compter la couardise des congolais. Quelques mois auparavant j’avais pris et obtenu un rendez vous entre Mme Sullivan l’ancienne ambassadrice des USA au Congo et Mr Blanchard Oba).
Après avoir réussi à convaincre nos leaders de l’opposition de nous laisser carte blanche à la fin du meeting c’est-à-dire « l’organisation de notre place Tahir » et surtout bien défini notre ordre de passage pour délivrer notre message nous étions serein.
Le peuple congolais venu nombreux au meeting était le gage de la réussite de notre plan.
Malheureusement et je m’en étais rendu compte que trop tard, nous avions ratissé trop large. Il suffisait à l’époque de dire que l’on était opposant pour être intégrer dans ce qu’on appelait opposition.
Ce jour là le monde s’écroula pour moi quand le doyen Kinfoussia envoya un émissaire dans notre direction pour nous sognaler qu’un autre leader passera en dernier et ce n’était pas nous. Blanchard Oba et moi)
Fou de rage, en compagnie de l’équipe de monsieur Oba Blanchard, nous quittâmes le meeting en catastrophe.
En fait, il y avait des personnalités du régime qui travaillaient pour que nous ne réussissions pas ce grand rassemblement jusqu’au sein de nos organisations.
L’insurrection dont je rêvais n’aura plus lieu, nous avions laissé passé l’instant T. J’étais furax et mon compagnon de l’époque (monsieur Oba) l’était plus que moi.
Ce jour-là, le Congo Brazzaville était passé à côté de son histoire.
L’élection présidentielle qui s’en était suivie (2016) était un drame supplémentaire car lors du choix du candidat de l’opposition j’étais dans la salle de Poto-poto.
L’opposition qui avait opté pour un candidat unique se trouva débordée par ce que nous appelions à l’époque par les nouveaux-opposants de l’IDC.
Ces nouveaux avaient tout fait pour caler l’affaire, aujourd’hui encore ils manipulent à tout va pour que notre pays continue à sombrer car les autres, c’est leurs parents ou amis.
Mais, c’est une autre histoire que je vais vous conter plus tard.
Aujourd’hui la coqueluche de la diaspora est devenue Jean Marie Michel Moukoko.
En 2016, au début de la campagne ils n’étaient pas si nombreux que ça à le soutenir.
J’avais trois amis à l’époque, nous étions comme les inséparables, ceux qui ont vécu en 2016 à Brazzaville peuvent en témoigner.
Après le fiasco du choix du candidat unique qui était pourtant approuvé par Tsati Mabiala et Claudine Munari lors du Dialogue de Diatta et après l’entrée en lice Jean Marie Michel Moukoko, je me retrouve avec mes deux inséparables pour choisir le candidat que nous devions soutenir, vous ne me croirez pas mais c’est hélas la vérité, mes deux comparses avaient choisi de soutenir pour de l’argent à mon grand étonnement un autre que Jean Marie Michel Moukoko.
Je me retrouvais donc seul avec le doyen Mierassa du PSDC aux côtés de Jean Marie Michel Moukoko.
Tous ceux qui parcours les rues et les avenues de Paris aujourd’hui en criant du Moukoko par ci et du Moukoko par là n’étaient pas présents à côté de ce leader qui est en train de sacrifier inutilement sa vie, ils étaient partis là où l’herbe était verte.
Deux seules personnes sont légitimes à mes yeux pour parler de Jean Marie Michel Moukoko dans la Diaspora congolaise.
Cette campagne électorale n’était pas une partie de plaisir surtout dans la partie nord du pays.
Les deux seules personnes dans la Diaspora qui méritent mon respect pour avoir travailler avec Jean Marie Michel Moukoko, des personnes que j’avais vu de mes propres yeux sont, Monsieur Hervé Mahicka et Monsieur Roger Franck Mbemba.
De voir les fabulateurs en chefs et les manipulateurs de tous poils dans la Diaspora venir nous chanter qu’ils reçoivent des lettres de CJ3M alors que j’ai personnellement vu tous ceux qui étaient en prison en même temps que lui, et ils sont tous unanimes : Moukoko ne parle parle pas et n’écris pas, même pas à ceux qui ont fait campagne pour lui et avec lui.
J’hallucine grave d’entendre des fabulateurs de tous poils parler de ce leader et hurler qu’ils le soutiennent.
Nous avions pourtant besoin de tout pendant la campagne, de tous et surtout d’argent
Pendant cette campagne chacun y allait de ses propres économies, j’avais dus payer ma chambre d’hôtel avec mes propres économies a Ouesso et dans d’autres villes.
Jean Marie Michel Moukoko n’avait pas les moyens de ses ambitions : pas d’argent, pas de soutiens internationaux, et surtout tous les AET (Anciens Enfants de Troupe) l’avaient abandonnés.
Ces mauviettes les AET ne sont plus bon qu’à organiser des fêtes et des bals dancing pour célébrer leurs mariages.
Nous n’avions rien reçu et même de la famille et amis proches à tel point que cette campagne était apparue comme la campagne des fous.
Mais, nous autres qui avions choisi Moukoko quand il était au plus bas, nous sommes des patriotes fous, « les fous de la nation congolaise ».
Aujourd’hui c’est tout le monde qui se presse pour glaner un poste le moment venu autour de Jean Marie Michel Moukoko.
Je n’ai que du dégoût et du mépris pour ces commerçants de la politique.
Patrick Eric Mampouya
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