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Le tribalisme, à l’échelle de la construction nationale d’un pays est une conception des choses en l’homme qui s’oppose à l’idée du patriotisme, du nationalisme, de la construction de l’état-nation qui sont dans leur ensemble des choses faisant appel à l’unité et la concorde nationale des sources de développement économique et social d’un pays.
On peut dire qu’au niveau d’une localité géographique bien définie, le tribalisme peut être vue comme cette sève qui draine la conscience collective sous une sorte d’affirmation d’une entité socio-culturelle d’un groupe d’individus constitué lui-même en clans tribaux. On devrait être fier d’être Mbochi, Kongo, Téké, etc. N’oublions pas que ce sont ces identités immuables et bien solides qui contribuent à la construction d’un État-Nation reconnu déjà comme membre de l’organisation des nations unies. Il appartient aux congolais de travailler de l’intérieur pour que le Congo Brazzaville devienne un vrai sujet et un acteur dans les relations internationales.
Cette diversité socio-culturelle congolaise est une richesse pour le Congo Brazzaville, c’est comme le paysage géographique d’un pays qui est constitué des forêts, des savanes, des fleuves, des rivières, des mers, des lacs, des étangs, des montagnes, des vallées, des prairies, etc….
Dans ce dernier cas, le danger réside dans le fait que le tribalisme au niveau d’une entité socio-culturelle d’un pays soit conçu comme un avènement, loin d’être promoteur du patriotisme ou du nationalisme dans la construction d’un état, s’érige comme un courant d’idée patriotique ou nationaliste en gardant les valeurs qui caractérisent la tribu. Cela bien sûr entraine des conflits dans la construction de l’état-Nation car les tribus d’un pays n’observent pas les mêmes valeurs socio-culturelles.
Les Uses des Mbochis par exemple ne sont pas ceux des Kongos ou Tékés. Nous avons, sans doute, des valeurs en partage. C’est aux dirigeants du pays de savoir tout cela dans l’édification d’une communauté nationale.
Il y a, et il faut le signaler, des entités socio-culturelles qui ont dans le déploiement de leur mode de vie des germes du patriotisme ou du nationalisme et qui concourent bien avec l’idéal de la construction nationale. Il y a donc des entités socio-culturelles plus avancées que d’autres dans la construction d’une communauté nationale.
Un Kongo à la tête du pays nous a montré qu’il n’est pas bien de voler l’argent de l’Etat, alors que le premier responsable congolais mbochi nous a montré que l’on peut confondre sa poche au tresor public du pays, que les biens d’ un pays peuvent devenir des biens privés et personnels.
Un Kongo pense a developper le pays, alors qu’un mbochi ne pense qu’à détruire les entreprises déjà construites pour faire profiter les biens de l’état uniquement aux membres de sa tribu et à ses amis qui assurent le maintien du statut quo.
Les congolais de Brazza savent ce dont je parle et il est important de livrer à la jeunesses ces sources du malheur des congolais d’aujourd’hui.
Pour imposer le tribalisme local à l’ensemble du pays, on ne peut le faire qu’au moyen de la violence ( forces militaires ou parti politique unique de façon que le parti dirige l’état alors que le parti est entre les mains de la tribu) ou au moyen de l’achat des consciences, et cela marche parce que le Congo pourtant riche a été ramené a l’état de pauvreté, plus qu’à l’âge de la pierre taillée avec des congolais voulant vivre comme les occidentaux biens aisés.
Au Congo s’est ajoutée une chose, l’opium du peuple n’est plus la religion mais, cette philosophie spirituelle qui refuse d’endosser le titre de religion, et le chef de cette secte d’endoctrinement se trouve être monsieur Sassou Nguesso.
Tout cela a abouti au tribalisme Mbochi qui se caractérise aussi par le soutien des mbochis à Sassou Nguesso.
Mieux vaut garder Sassou Nguesso au pouvoir que de laisser les Kongo diriger le pays alors qu’ils voient bien que le pays est dans le chaos. Le tribalisme Mbochi A rendu aveugle les citoyens mbochis.
Voilà ce que je peux dire au sujet de la thèse exposée par Mr Armand Mandziono qui n’est pas du PCT mais qui a un esprit de vivre les choses pour essayer de comprendre la mentalité des mbochis qui ont pris en otage le Congo et les congolais.
J’ai essayé de répondre à Mémy Collard qui a tenté de lancer un cri de détresse.
Il faut chaser Sassou Nguesso et son régime du pouvoir par tous les moyens pour retrouver le Congo que nous aimons. On ne peut pas le faire avec les opposants en trompe oeil.
Gérard MILANDOU. Tel. 0670214494