Si tous les M’BOCHIS avaient l’exemplarité du général-Ecrivain Benoît-Moundélé-Ngollo, le Congo n’en serait pas là.
Il faut discuter, échanger avec l’homme pour connaître l’étoffe du personnage et la profondeur de sa pensée.
L’homme a su décliner dans ses ouvrages , les fragments de sa pensée montrant , que ce dernier à de la suite dans les idées.
Sa construction intellectuelle l’emmène à sortir des sentiers battus.
La fluidité de ses écrits n’a d’égal que l’abondance dans les idées.
Montrant par là , la consistance de sa démarche intellectuelle.
Rares , sont ceux pouvant le rivaliser sur ce registre.
Son style d’écriture en sigle S .N.O.P.R.A.C. loin d’être normatif enserrer dans les normes académiques habituelles fait preuve d’une créativité littéraire et d’originalité.
Montrant que ce dernier est à l’aise dans l’écriture , prolifique sur les réflexions et les pensées.
Sa double dimension d’écrivain et de politique , lui confère une singularité propre à la Léopold Sédard Senghor, ces grands écrivains de notre siècle qui ont marqué notre temps.
Son côté traditionnel ajoute à l’exotisme du personnage ,car loin d’être acculturé l’homme est enraciné dans sa culture d’origine M’BOCHI.
N’est-il pas le reflet de Hamadou Hampâté Bâ au Congo ?
L’homme est craint et respecté parce qu’il a plus qu’une corde à son arc.
Contrairement à ses compères hommes politiques qui n’ont que le verbe creux et la langue pendante.
L’homme peut se prévaloir de figurer sur le tableau d’honneur des intellectuels congolais
Nul doute que la postérité lui saura reconnaissant, pour l’avoir nourrie de ses belles œuvres.
L’homme est inclassable car il est progressiste dans ses idées et libéral par certains côtés.
Son refus du dogmatisme le rend agréable et avenant. Car, en plus de manier le verbe, il fait montre d’une cordialité exaltante.
Ah ! si les Mbochis pouvaient être comme lui ,le Congo serait sauvé.
Armand Mandziono Butélézi le Vindumuneur