Au Congo tout ceux qui sont sur le chemin de la vérité sont des marginaux , ou la reconnaissance à leur droit reste dans le cadre des discussions de salon , mais par hypocrisie ils ne seront jamais plébiscités en public dixit le vieux sage Korobo Matsouaniste.
Après avoir lancé le débat sur le tribalisme d’état , nous ouvrons un nouvel épisode sur ce fléau qui mine l’existence au Congo.
Nous passons à la thématique suivante; la tribu -classe comme mode de gestion des affaires de l’état : le modèle Mbochi.
Il ne fait mystère à personne ,que le Congo , est devenu la proie du clanisme étape suprême du tribalisme d’ état M’bochi .
La régression du pays est totale, l’omerta complice des intellectuels à travers des expressions suivantes ; « le vivre ensemble , les anti valeurs « , pour se faire bonne conscience , et ne pas s’attirer les foudres du princes sont légions .
Alors , qu’il faudrait coûte que coûte traiter cette problématique , sans états âmes puisque il s’agit de notre pays ,par ricochet de tous les leviers qui fondent notre existence.
L’heure de la résignation passive est révolue , il nous faut prendre le devant de la scène , en sortant du bois un sujet longtemps enfoui dans les méandres de la république qui rongent notre existence commune.
Il nous faut répondre à notre devoir de lanterne pour éclairer les consciences , sur une problématique aussi vitale qu’existencielle.
C’est pourquoi le débat doit éclore pour se féconder mutuellement à partir des réflexions mûries et argumentées .
Devant mener la vérité à transcender nos divisions.
Le rôle de l’intellectuel , du militant ou de tout objecteur de conscience , c’est de s’approprier un sujet aussi éducatif et instructif sur ce que doivent être les fondements d’un état impartial, seul capable de créer une émulation nécessaire au vivre ensemble.
Dans tout pays il revient à la frange la plus éclairée de la nation de porter le flambeau de la lutte contre l’ostracisme et le sectarisme .
Le Congo ne peut faire l’économie d’un débat , sur les droits de l’homme à travers la problématique de la tribu- classe érigée au stade suprême du clientélisme d’état.
Il revient donc aux patriotes rassemblés dans un front commun , de constituer un comité de salut public, pour drainer un vent nouveau dans le pays et renvoyer dans les vestiges du passé , ces anachronisme d’un autre âge , dés lors que le monde avance dans l’universalisme en abattant les cloisons.
Le Congo ne doit pas être en reste , pour défricher son jardin et voir pousser des nouvelles semence , il y va de notre grandeur , de la grandeur de la nation.
Le Congo fait figure de nain à coté d’un Cameroun , avec ses trente millions d’habitants et qui ne s’est jamais enfermé dans des problèmes ethniques.
Puisse ce modèle et bien d’autres nous inspirer.
Le Congo à besoin d’aiguillon , d’un prototype d’homme d’état , pouvant favoriser son émancipation , et le Général Benoit Moundélé-Ngollo , n’est pas loin d’en avoir des attributs.
Armand Mandziono Butélézi le Vindumuneur.