WILFRID OGNAMY : UN ESPRIT LUCIDE

Nier le tribalisme Mbochi aujourd’hui est une malhonnêteté

Certains individus, par démagogie font le déni de la réalité d’un tribalisme Mbochis. Il s’agit notamment des thuriféraires du PCT.

Nous avons suivi récemment les interventions de ces démagogues, dans certains média gangrenés par le pouvoir, et animés par des soumis, et bras cassés.
Ils se font passer pour les défenseurs d’un pouvoir  chancelant sur la thématique qu’il n’existe  pas de tribalisme Mbochis, dans l’espoir de plaire au Pouvoir, et d’en recevoir les prébendes.
Parmi ces individus, se distingue celui qui a l’extrinsèque de Marien Ngouabi. Il est Bangagoulou de son état.

Entouré de quelques intellectuels a la culture limitée, il persiste et signe que  » le tribalisme Mbochis est une vue de l’esprit ».

Or la réalité socio économique et politique nous montre que le clan de Sassou  d’appartenance Mbochis ( d’Oyo, Abala, Ongoni Ollombo, Tchikapika) s’est bel et bien substitué à l’État. Conforté par certains extrémistes du Nord (Bangangoulous, Makouas, Kouyous et autres) qui veulent faire de cet espace un moule consacré à la conservation du pouvoir, allant  ainsi à l’encontre des idées politiques de Jacques Opangault, fermement opposées au tribalisme.

Reconnaître cette évidence nest pas une  façon d’incriminer qui que ce soit, mais plutôt de chercher une solution définitive à ce phénomène qui freine notre développement.

Il est d’usage au Congo parlant des Mbochis d’y intégrer d’autres tribus partageant la même aire géographique, à savoir, le Nord.

Ainsi les Makouas, Kouyous, Koukouyas et  d’autres Tékés, et tribus du Nord sont considérés  comme Mbochis, selon les connaissances populaires.  D’où le terme Mbochisation utilisé abondamment à la Conférence Nationale Souveraine.

Cette opinion erronée de globalisation est partagée pour d’autres régions.
Le Pool devient l’apanage des Laris. Alors qu’il est peuplé aussi de Bacongos, Sundis et autres.


Les pays du Niari, correspondent non seulement  à la région du Niari, mais également, aux régions de la Bouenza, Lekoumou, et en d’autres temps, au Kouilou. Toutes deviennent par extension et simplification « le Sud ».

Voilà pourquoi le commun des mortels perçoit la prise de pouvoir de Marien Ngouabi, comme un coup d’État Mbochis, donc du nord.

Confortés dès le départ par les dérives regrettables du nouveau pouvoir.

C’est ainsi que  Jacques Opangault a eu à refuser la proposition de Marien Ngouabi d’y participer.

Les tortues à double carapace lorsqu’il s’agit de recevoir des prébendes, se fondent dans le Nord, mais à l’heure de rendre des comptes sur les crimes et mauvaise gestion du régime, tournent casaques et revendiquent leurs tribus d’origine, Makouas, Bakounis, Kouyous,  Bangagoulous, Vilis, Koukouyas ou autres.

C’est à la majorité des Congolais que nous demandons de traquer ces opportunistes, ainsi que le clan Sassou qui instrumentalise les Mbochis, les jettent en pâture à la vindicte populaire, et divisent le peuple.

Le -Juste Combat- affirme haut et fort qu’il existe aujourd’hui un tribalisme Mbochis.

Celui-ci se caractérise par l’accaparement des richesses du Congo par cette minorité nuisible, au détriment de la majorité du peuple.


Nier cette évidence, est une escroquerie et un refus de voir notre pays se développer.
Reconnaitre cette évidence c’est trouver la solution pour notre développement.

Moi Wilfrid Ognamy, dépositaire des valeurs politiques de Jacques Opangault, qui se résument au refus de la discrimination, au respect de la personne humaine, à la solidarité entre tous les Congolais, en ce jour de l’accession du Congo à l’indépendance nationale, je déclare que je resterai vigilant et contribuerai avec tous les compatriotes épris de véritable paix et d’amour, au triomphe de ces valeurs pour l’éclosion d’un Congo nouveau.

Wilfrid Prosper Liberté Ognamy Président du -Juste Combat-  et de la     Fondation Jacques Opangault 

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